Un des pires !
Quoi donc ?
Un des pires risques majeurs qui soient : une guerre…
Il y a toujours une guerre quelque part. Mais celle-ci nous touche de si près, que nous y sommes beaucoup plus sensibles. En plus, personne n’y croyait. Rendez-vous compte : non pas au bout de l’Europe, mais à l’extrémité de l’Union Européenne…
Et cette Russie, inaudible depuis trente ans par les Occidentaux, qui, lors de la chute de l’Union Soviétique, à engrangé rancoeur et besoin de vengeance, qui reconstituait, au fil des années, non pas tant un territoire, que des agglomérats de soutiens politiques et, loin de tout appui populaire : Géorgie, Biélorussie, Crimée et maintenant, non pas une partie, mais l’Ukraine dans son entièreté…
Qui, engrangeait ? La Russie ou un homme, nommé Vladimir Poutine ?
Vous avez raison. À des degrés différents, il y a eu Yvan le Terrible, il y a eu Staline, il y a Poutine. L’air de na pas y toucher, un personnage façonné façon KGB, un Raminagrobis* qui, durant des années a fait le dos rond, mais a, en fait, préparé ses actes, pour arriver à ses fins. Coup de patte après coup de patte, il a réussi à avancer ses pions pour progresser sur le chemin de la reconstitution de la puissance soviétique…
J’ose croire qu’il ne cherche qu’à rebâtir l’Empire des Tsars, plutôt que retrouver l’ancienne URSS. Parce que si tel était le cas, soyons sûrs de vivre le premier conflit mondial de ce siècle…
Aujourd’hui, les russes sont dans Kiev. Des gamins soldats, à en croire un ministre et certaines chaînes Tv. À 18 ou 19 ans, balancés au front ! Je ne sais pas si cette info sera confirmée, mais le nombre de soldats russes tués en une journée de combats, annoncé par le ministre de la Défense britannique, pourrait être en partie expliqué : 450. Ça semble bien peu crédible, mais…
Voilà qui ne va pas calmer le maître du Kremlin ! Malheur pour l’Ukraine, malheur pour les pays limitrophes, malheur pour des familles russes !
D’autant que, comme toujours et, contrairement aux assurances poutiniennes, les civils ukrainiens sont déjà très touchés.
Les russes se heurtent à une forte résistance…
Les ukrainiens ne céderont rien. “La guerre totale ou la diplomatie” vient de dire le premier de nos anciens Présidents, Nicolas Sarkozy. Il connait la force de caractère des gens de ces pays. Il est d’origine hongroise et sait de quoi il parle !
Alors, que la guerre passe, puisqu’elle est engagée et finisse, afin de vite retourner à la Diplomatie, la vraie !
* d’après François Rabelais, Vincent Voiture ou Jean de La Fontaine