Vous avez vu, la semaine dernière, ce que la Corse et le Sud-Est, ont subi comme trombes d’eau et inondations soudaines ?
Un phénomène cévenol, bien au-delà du secteur géographique habituel !
Oui, mais avant tout, tristesse et désarroi chez de nombreux habitants, dans les régions concernées. Vous imaginez ce qui est tombé ? L’équivalent de trois mois en quarante huit heures. C’est là où il faut être physiquement et moralement blindé…
Vous êtes bien gentil, Jefékoa, mais essayez de vous préparer contre des trucs comme ça !
C’est effectivement assez inimaginable et, pourtant, s’être imaginé en situation auparavant, est sans doute l’un des meilleurs remparts pour affronter ce type de phénomène. Je ne veux pas parler ici, d’équipements techniques qui permettent de freiner, voire d’arrêter certains effets désastreux liés à ces coups de boutoir de la nature…
De la nature ou des inconséquences des hommes…
Je ne vous dirai pas le contraire. Quoiqu’il en soit, c’est de gérer l’instant qui compte et, pour ce faire, l’idéal est d’avoir pu anticiper au mieux…
Ou au moins mal !
Gipeurien, vous arrêtez de gérer du négatif ! Renseignez-vous plutôt, en Mairie, sur les plans échaffaudés ou projections faites, en la matière. Et puis, tenez, au lieu de geindre en continu, amusez-vous à monter – au mieux, naturellement – une maquette de votre lieu d’habitation. Vous vivez dans quel type de logement ?
Une maison.
Bien. Vous la reconstituez, de la façon la plus précise possible avec du bois et des briques (vous en trouvez de petites, genre 3 x 1,5 x 1,2 cm). Suivant l’échelle, vous la réalisez sur une planche support de 50 x 50 cm par exemple, de façon à ce que son encombrement reste raisonnable et qu’elle puisse être fixée au sol. Il faut que ce soit du solide, tout de même, l’idée étant de la mettre en situation, en la positionnant dans une baignoire ou autre vaste récipient, afin de la soumettre à un jet d’eau au débit réglable. Procurez vous du sable, de la terre, des pierres et cailloux de tailles diverses. Au travers de plusieurs scénarios, vous l’arrosez, projetez vos matériaux en filmant les scènes. Vous verrez ainsi, plus précisément, ce qu’il se passe. Vous obtiendrez une réalisation de risque en petit format. Les images vous montreront un certain nombre de points, susceptibles de vous faire prendre conscience de la réalité possible, des faits.
Vous vous rendez compte du boulot ?
Vous vous rendez compte de ce à quoi vous pouvez échapper ? Mais, bon, je peux comprendre que la tâche ne soit pas des plus aisées… Alors, voyez, au moins, avec un professionnel du bâtiment ce que pourrait être votre défense sur le plus difficile des scénarios (intensité des éléments destructeurs, rapidité de réalisation du dit risque, origine géographique etc.). Puis, surtout, préparez sérieusement, la réponse adaptée ou raisonnable.
Reste à souhaiter que rien n’arrive !
La prévention, mon cher Hon’Sépa… La prévention !