Décidément, nous n’en sortons pas : il ne se passe pas une semaine sans qu’un policier soit la cible de dégénérés, adeptes de la mise à mort ou de sa tentative…
Image insoutenable que celle de cet homme – parce qu’il faut leur rappeler que, dans la tenue du CRS, du Garde Mobile ou autre, il y a un être humain – torche vivante, à peine approchable par ses camarades. Et tout cela, parce q’un type a lancé un cocktail Molotov, lors d’une manif normalement pacifique, hier, 1er Mai. Et dire, qu’on ne peut rien faire, contre ces assassins, lâches puisque masqués…
Vous savez qu’ils s’enfuient, lors de poursuites, en laissant leurs blouson ou parka, sur place ? Arrivés là de noir vêtus, ce qui maintenant est un signe de reconnaissance, en un tournemain, ils deviennent passes partout. Mais, vous dites qu’on ne peut rien faire, Gipeurien, pourtant ils sont connus des forces de l’ordre ?
Oui, il y en a même qui sont interdits de manifestation…
Ils viennent d’où ? Qu’est-ce qu’ils veulent ?
Ils en parlent clairement : « changer le monde ou le brûler », rien de plus ! Ce sont en très grande partie des jeunes, pour beaucoup blancs – je précise, histoire de calmer certains – qui sont issus de notre société reconnue comme classique, constituée d’élèves, d’étudiants, employés divers, enfants de l’ultra gauche provenant de la gauche communiste du début du siècle dernier, gamins des lycées avec le MILI (Mouvement inter-lycées indépendant devenu Mouvement inter-luttes indépendant) et autres énergumènes bourgeois qui adoptent la tenue des Black Blocs, ces activistes perturbateurs des grandes réunions du commerce mondial. Sans compter ceux qui n’ont pas d’autre idée que de venir s’amuser, en volant, brisant, cassant, brûlant ou cherchant à se faire du flic pour se faire du flic…
Ouais, ils ont vu de la lumière, ils se sont invités…
On peut le dire comme ça. Un truc significatif : il faut savoir que, chez tout ce petit monde, le point commun reste les Dr Martens coquées ou pas, mêlées aux historiques Adidas, Nike et Cie. Ce qui veut signifier qu’ils constituent des groupes représentatifs des anarchistes, du hip-hop dans sa version politique avant de devenir culturelle, jusqu’à certaines catégories parmi les ultras, si je veux évoquer les footeux. Un vaste amalgame de gens au service de la destruction sous toutes ses formes, mais… en tenue de mode !
Qu’est-ce qu’on attend pour les atomiser ?
Sans doute faudrait-il que le politique reprenne le dessus. À tout point de vue.