Épisode cévenol…
Vous ne connaissez pas ?
Si, bien sûr… Je me disais simplement que l’épisode cévenol, finalement, était comme l’ouragan : un phénomène à répétition, chaque année, à la même époque…
On arrêtera là, la comparaison, mon cher Jefékoa, ne serait-ce que par le taux de violence des résultats, qui n’est pas comparable après leur passage respectif !
Et heureusement, même si quelques uns de ces fameux épisodes ont laissé des marques indélébiles chez certains de nos compatriotes…
Encore un truc, contre lequel on ne peut rien…
Je ne crois pas que ce soit totalement vrai. Si, le principe d’accumulation de masses nuageuses dans le Golfe du Lion – porteur d’un air chaud venant du Sud – crée le phénomène vento-pluvieux de l’épisode cévenol – par la rencontre d’un air plus froid venu de l’Ouest – est naturellement conséquent, voire violent …
Donc, pour partie, imprévisible…
… absolument… les retombées peuvent, parfois, s’avérer plus lourdes que ce à quoi on pouvait normalement s’attendre. Aussi, en revient-on toujours, comme sur tout type d’inondation, à se poser des questions concernant le respect plus ou moins tenu, au fil des ans, des règles de construction. D’abord, en zones urbaines, particulièrement dans le choix des lieux, des plans retenus, des matériaux employés. Ensuite, sur la non exécution régulière, en ville et en campagne de déblayages de bouchons divers et variés, du lit des rivières et ruisseaux tels que les boues, branchages, saletés ou autres qui bloquent l’écoulement normal des eaux. Enfin, sur les détournements de cours d’eau, lesquels sont perturbés dans leur circulation naturelle. Ce qui veut dire que l’aménagement du territoire est, à chaque fois ou presque, montré du doigt… Donc, sommes-nous dans le cas du « truc contre lequel on ne peut rien » ? Je pose la question.
En tout cas, il y a de quoi la poser : songez que vous recevez, en quelques heures l’équivalent de 6 à 12 mois de pluie sur la tête, on peut comprendre l’exaspération des gens…
Encore un coup du dérèglement climatique…
Pas vraiment, non ! Ces phénomènes existent depuis des siècles. Tout au plus, peuvent-ils être quelque peu amplifiés, mais pas beaucoup plus.
Bon, reste à déménager !
Au moins, se préparer au mieux…
Comme d’hab, quoi !