Vive la France !
Oui, disons-le ouvertement. Mais où voulez-vous en venir ?
Je veux en venir au fait que la France se retrouve coincée, d’un côté par le Coronavirus, d’un autre par le djihadisme !
C’est vrai, vous avez mille fois raison mais, que faire ?
Pour le premier, finir par le prendre très, mais très très au sérieux à tous les niveaux de la population et, surtout de ceux qui font croire ou croient que le Covid n’est qu’une grosse gripette. Pour l’autre, déjà, même si je vais à contre courant, commencer par se calmer sur la provocation pour la provocation, c’est à dire n’importe quoi, n’importe comment. Ensuite, entamer une politique de nettoyage des bases d’éducation et de diffusion de l’islam radical, inventeur et relayeur d’une mauvaise parole. Enfin, réorienter notre politique d’accueil des étrangers…
Et de renvoi ! C’est ce que le Gouvernement a entrepris, surtout depuis l’assassinat du professeur de Conflans, Samuel Paty.
Les français ont donc à faire face sur deux fronts, qui apparemment, n’ont pourtant rien de commun…
D’une certaine façon, si. Ce sont deux phénomènes mondiaux puisque nous ne sommes pas les seuls concernés…
Oui, mais sur le deuxième front, permettez-moi de dire que nous sommes – particulièrement en ce moment – en première ligne…
Je vous l’accorde et vous comme moi, savons pourquoi.
Charlie !
Charlie et la position ferme de la parole officielle française. Il faut bien voir que nous sommes un des rares pays, si ce n’est le seul, à nous opposer au radicalisme religieux, aussi vigoureusement. Il est donc évident que nous concentrons sur nous, les interprétations individualisées de personnes se sentant mises en cause par la parole présidentielle. Le problème est de savoir décrypter ce qui est dit : il ne s’agit pas de prendre position pour ou contre la caricature. Il s’agit de ne pas la censurer, parce qu’en France, on peut dire, écrire, dessiner. Non pas tout et n’importe quoi, la liberté d’expression ne va pas jusque là, elle qui s’exprime autour d’un mot : le respect. C’est, je pense ce qu’à précisé le Président. Le fond contre la forme…
Il y a un deuxième point commun entre le virus et le système de pensée…
Ou de (dé)pensée ? Je veux dire, détricoter la pensée pour lui donner une dimension différente. La pensée peut être malléable…
Mais justement : c’est le vecteur psychologique. Chacun à leur façon, ce sont des ennemis, d’où le fait que nous soyons en guerre contre l’un et contre l’autre. Nous nous sentons réellement agressés, de façon différente, mais agressés. La peur – on en a parlé, il y a peu – le comportement, la réaction, l’interprétation, etc. Or, en ce moment, à l’échelon universel, les deux prennent le pas…
Le virus, surtout…
Oui, pour les raisons évoquées. Nous, au niveau français, sommes pour de bon, pris sous le feu nourri de deux armées qui, en fait, ont un troisième point qui les rapproche : l’invisibilité. Pas, peu ou prou visibles. Jusqu’à un certain point on attaque quoi : l’intouchable. Un rien ? Un vide ? On a fini par les identifier, mais on ne sait pas tout et, au final, quand vont-ils arrêter de semer le malheur ?