AstraZeneca, le vaccin qui fait parler…
Et qui fait mourir…
Tout de suite, comme vous y allez…
J’avoue ne pas trop comprendre ce qu’il se passe avec ce vaccin. C’est quoi le problème…
“C’est quoi le problème ?” Non mais, vous plaisantez ou quoi ?
Non, j’essaie seulement de savoir qui se fiche de qui. Parce que, dans ce concert bien peu coordonné de vraies/fausses informations venues de la Presse, de vraies/fausses affirmations issues des scientifiques, de vraies/fausses nouvelles relayées par le public, de vraies/fausses prises de position initiées par les gouvernements, européens et autres…
Dont le français qui avance-recule, sans sembler trop maîtriser ses connaissances et son discours…
Appréciation qui reste à vérifier, en tout cas à sérieusement explorer et mesurer parce que l’enjeu est lourd : des millions de doses en sursis, une désorganisation et un retard dans la vaccination, une rumeur fondée ou infondée dans l’esprit des gens, une déstabilisation supplémentaire dans nos finances publiques, sans compter le contre-coup, à tord ou à raison pour le laboratoire. Et en dernier lieu, la notion primordiale dans ce sujet : un risque dénoncé de complications possibles et, surtout, de décès par thrombose. Ce que vous dites implique un minimum de retenue dans l’accusation, comme, pour moi dans la défense, d’ailleurs…
Et tout ça pourquoi ? Il faut bien dire q’on ne s’y retrouve plus dans ce qu’annoncent ou dénoncent les uns et les autres. Les notions d’âge, en particulier. Et puis, cet éternel point de référence, à savoir ce que pensent et disent les français : 71 % sont contre. J’aimerais que l’on me précise la ou les raison(s) réelle(s) du 71 % de non !
On ne peut pas préciser. Nous en parlions il n’y a pas si longtemps : “L’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours…”
Et voilà ! Alors, évidemment, il y a des soupçons, des croisements d’effets étranges qui font que, des circonstances, des questionnements. Puis il y a la vérité, pourtant balayée par tout le reste. Il apparaît que le vaccin AstraZeneca est un vaccin fiable, efficace avec une protection à 80 % (moins que Pfizer/BioNTech à 95% et Moderna à 94,1%). Ne cherchez pas le taux à 100 %. Il n’existera pas. Des taux – le premier compris – tout à fait suffisants, vous diront les infectiologues. Aussi, aujourd’hui faut-il, non seulement rassurer, mais réassurer. Ne peut-on faire confiance dans ce Pays, à l’ensemble, je dis bien “l’ensemble” des acteurs qui se sont regroupés dès le début de cette attaque hors norme et qui ont progressé au fil des mois, dans la réflexion, la connaissance, à tout niveau, de cette pandémie. Laissons les Cassandre à leur rancoeur, leurs certitudes. Elles ne sont destructrices que si nous y portons attention. Et puis, un rappel : en France, bientôt 100 000 dcd du fait du virus.