Trois en un…
Ce n’est peut-être pas le meilleur moment, pour lui faire de la pub…
Ce n’est pas l’objectif. Curieux, j’ai cherché si, en français, Poutine donc, avait une signification particulière et j’ai trouvé. Aux environs de Nice, le poutine est un alevin de poisson (sardine, gobie). Chez nos cousins canadiens, au Québec, c’est un plat de pommes de terre frites, garnies de fromage en grains, recouvertes d’une sauce brune…
Oui et, vous allez où, comme ça ?
Nulle part. Je retarde le vrai sujet, c’est tout. Je suis mal…
On l’est tous. Quatorzième jour d’une guerre, appelée à devenir une guerre sans fin, une de ces guerres plus dégueulasse que les autres, de celles qui, à partir du moment où elles n’ont pas pu être “éclair”, visent les populations pour les pousser hors de leurs villes, à portées de canons, de bombardements d’aviation, de lancement de missiles, tout en craignant ensuite de devoir affronter les forces restées sur place. Celles et ceux qui connaissent les rues sur le bout des doigts et sont capables de vous infliger des pertes hors normes. La hantise d’une armée régulière. Pour en finir avec les défenseurs, le rapport serait de cinq contre un.
Ce qui veut dire que vous pouvez très bien perdre quatre de vos soldats contre une seule cible, avant que le cinquième réussisse, et encore pas forcément toujours, à la supprimer ?
C’est ça. Mais, pour les responsables russes, la vie humaine n’a pas la même valeur qu’en Occident, anglo-saxons, français ou leurs alliés. Staline, en est l’exemple type, pour s’en tenir à l’un des pires décideurs en la matière…
Et maintenant, Poutine ?
C’est un homme que l’on dit seul, devenu paranoïaque, en tout cas, en colère. Très en colère et revanchard. Toutes sortes de colère : la chute de l’Empire soviétique, toujours inacceptée, les interférences dans les affaires de pays limitrophes indépendants, je pense à la Tchétchénie, la Géorgie, puis le traitement réservé à la Crimée, qui ont vu, peu ou prou, la Russie se retrouver isolée sur le plan international et, encore plus maintenant, avec le sort subi par l’Ukraine…
Il se dit profondément croyant !
J’ai entendu ça, oui. Certains faits rapportés, semblent le démontrer. Maintenant, est-ce que ces décisions actuelles sont en phase avec sa croyance, c’est difficile à admettre. Pour autant, faut-il lier les deux ? Je n’en suis pas certain…
Que veut-il recréer : l’Empire des tsars ? Le soviétique ?
À force d’écouter, de lire, j’ai cru comprendre qu’au travers de ses diverses annexions et marches guerrières, il cherche avant toute chose, à laisser sa propre marque. Celle qui effacera les Empires précédents, quels qu’ils soient.
Il veut “sa” Grande Russie, signée Путина !
Ou sa Sainte Russie, signée Путина…