L’Ukraine, ce Pays dont on parle, malgré lui. Avant le 24 février de cette année, date de l’entrée en guerre de la Russie, c’est tout juste si nous savions le situer sur une carte. On l’évoquait à peine…
Et pourtant, il y avait déjà la guerre sur son sol. La Russie en avait entamée une, lorsqu’elle avait pris possession de la Crimée, sans coup férir, en mars 2014. À partir de là, nous assistions à une succession de combats entre russes, ukrainiens, ukrainiens pro-russes. Qu’avait fait le monde pour dénoncer cet état de fait ? Il avait condamné, exigé, menacé, l’Occident surtout, et, comme toujours, nous avons vu le résultat !
Cette fois-ci, Poutine et ses sbires, précisément, quarante trois jours après l’invasion de l’Ukraine, constatent que l’affaire ne se déroule absolument pas, comme ils l’avaient prévu. Ils en sont même à annoncer “d’importantes pertes militaires” dans leurs rangs. Ordre est donné à l’armée russe, tentant d’encercler Kiev – militairement parlant, elles sont au nombre de cinq armées russes, ayant envahi ou tenté d’envahir le Pays – de se retirer, pour se regrouper avec les autres, sur le Donbass. Une troisième guerre va commencer, destinée, disons, à sauver la face…
Mais comment la Russie peut sauver la face, quand on voit les exactions qu’elle a commises, par ailleurs ?
Exactions ? Le mot est faible, tant l’horreur est manifeste, en particulier, autour de Kiev mais, aussi, c’est à craindre, à l’Est et au Sud.
Poutine a d’ores et déjà perdu, même si l’affrontement à venir reste très incertain, pour la prise finale du Donbass. Que va faire l’Occident ? Après la livraison d’armes défensives à l’armée ukrainienne, il lui faut maintenant du matériel offensif. À partir de quel point, la Russie estime que l’Occident entre en guerre ?
L’Union Européenne va décider. La première, la République tchèque fournit des chars – russes – aux ukrainiens. Qu’en sera-t-il des autres pays. Que décidera l’Otan ?
Poutine l’a évoquée : l’arme nucléaire, nous suit, comme notre ombre…
Risque Majeur, par excellence !