Le Risque Majeur est partout…
Ou presque !
Le risque Majeur est connu…
Ou peu !
Le Risque Majeur est suivi…
Ou pas !
Non mais, vous allez me contredire longtemps, comme ça ? Jefékoa, intervenez, faites quelque chose !!!
Difficile, parce que vous avez tous les deux raison. Le propre du Risque Majeur, c’est ça : on sait, on sait un peu, on sait beaucoup, comme on ne sait pas du tout ! D’ailleurs, nous évoquons plus ici aujourd’hui, des risques majeurs et non, le Risque Majeur. Ils sont multiples, monoformes ou protéiformes, chacun possédant sa propre personnalité, sa propre identité. D’où l’intérêt de se pencher sur eux, au cas par cas, comme on dit par ailleurs…
En fait, on voit immédiatement que le savoir sur un risque majeur en particulier, doit se faire au niveau de sa connaissance, dans le sens de découvrir son existence déjà et ensuite, creuser pour effectivement, savoir ce qu’il est, ce qu’il fait, peut faire, va faire. Parallèlement, on va s’intéresser à son environnement, à l’espace qu’il occupe, à son activité, à son taux de dangerosité potentielle…
Ou pas !
Oh, vous n’allez pas recommencer, Hon-Sépa ?
Mais si, il faut bien que l’on sache de quoi est capable le risque en question, pour le fixer afin de définir jusqu’où il peut aller et, surtout ne pas aller ! C’est justement pour cela, que tant de gens se penchent sur son cas et qu’au fil du temps, ils accumulent des informations par centaines, afin de maîtriser, au plus près, son mode opératoire…
C’est ce qui va faire, au total, que les individus que nous sommes, les unes, les uns, les autres, allons pouvoir nous convaincre, nous décider de vivre en sa compagnie…
Ou pas !
En tant qu’individu, l’Acceptation de l’entité Risque Majeur est la première grande décision à prendre. Le négativiste devient réaliste. C’est l’étape de la prise de conscience qui va entraîner la seconde décision : celle de reconnaître l’existence du ou des risque(s) majeur(s) dans leur format identitaire (identité inondation, identité grand feu, explosion industrielle, ouragan, attentat, etc.)…
Attendez, là, ça veut dire que vous savez qu’il existe. Mais, quand vous ne savez pas ?
Eh bien, vous retournez à la case départ : des gens de conviction, de sensibilité, de métiers différents, vont entamer des recherches, poursuivre des études, constituer des dossiers, établir des conclusions, afin de pouvoir révéler l’existence d’une vérité, que l’on classera en risque soit technologique, soit environnemental, voire comportemental et qui, jusque là était inconnu. C’est ce qu’on appelle le non-événement…
En espérant et en faisant tout pour qu’un jour, il ne devienne pas événement !