L’autre jour, un Monsieur m’a dit : “c’est de votre faute” !

Quoi donc ?

Qu’est-ce qu’il dit, encore ?

“La commune, l’interco, le Sivom, le département, la région, l’État… personne ne m’a prévenu : je vis assis, debout, couché, cerné ou au milieu du Risque Majeur et je ne le savais pas”…

Faux procès ! Tout est fait aujourd’hui, pour que les gens qui vivent ou s’installent sur un lieu donné, aient à disposition un maximum d’informations sur le Risque Majeur local. Leur Risque Majeur…

Vous aurez toujours des personnages de ce type, qui attendent tout des autres. Or, il existe une approche, un contenu, une alarme que l’on appelle la Prévention. Prévenir le Risque, c’est d’abord…

Se bouger !

Je l’aurais dit autrement, mais, dans le langage moderne, l’expression se prête bien au sujet. Prévenir, prendre les devants, c’est effectivement se bouger. Ce qui implique – on l’a dit bien des fois, on le répète – que là où on se trouve, une prise de conscience nécessairement, débouchera sur une connaissance, fruit d’un travail de recherche, d’une chasse aux renseignements, d’interrogation, de formation, d’échanges, nous permettant, à terme, d’être plutôt prêt à affronter une Réalisation du Risque. Pour soi déjà, pour les autres ensuite, famille, amis, voisins, personne de passage qui sauront mettre à profit et partager, à leur tour, leur connaissance du Risque avec efficacité…

D’ailleurs, des faits d’exemplarité me viennent à l’esprit. Prenez les métiers : chez les forces de l’ordre, armée – gendarmerie incluse, naturellement – police, nationale comme municipale, maintenant personnels de sécurité, d’encadrement, il y a des entraînements spécifiques. Dans les professions commerciales, il y a les études puis l’apprentissage pour répondre à une demande d’efficacité des services de ventes. Chez les sportifs, de haut ou moins haut niveau, il y a la préparation, l’entraînement, le répétitif et, ainsi de suite. Ce qui veut dire que, si on veut bien s’impliquer, on fait ce qu’il faut…

Et tout cela, n’est rien d’autre qu’une forme de prévention. Ce qui est contraire à l’improvisation, la vraie. Parce qu’elle aussi, peut se préparer…

Ouais, mais le Risque Majeur, on y peut rien…

D’abord, à vous entendre, vous évoquez là, la Réalisation du Risque. Je vous rappelle que nous traitons du Risque Majeur, phase totalement en amont d’une Réalisation de Risque Majeur potentielle. Ensuite, à ce niveau Risque Majeur, ce n’est pas qu’on y peut rien, c’est qu’on peut tout. C’est le moment de se donner les moyens. Le moment du choix : faire ou ne pas faire.

Gipeurien, intégrez et, quand ce sera fait, répercutez vers votre Monsieur, pour qu’à son tour, il applique et fasse passer le message…

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