Au cours de nos interventions, nous avons souvent approché le thème de la psychologie, mais sans réellement la nommer, je dirais presque, sans le savoir. De quoi parle-t-on, constamment ?

Du Risque Majeur et des questions qu’il déclenche. Par exemple, quand on en prend connaissance…

Moment, où les questions de comportement et de mental se posent, le second entraînant le premier…

Ou l’inverse : tout dépend de la personne, de sa constitution, de son mode de vie, de son environnement immédiat, de sa place dans la société, etc.

Attendez, revenons à votre interpellation Gipeurien. Comportement ? Mental ? Par rapport à quoi ?

Le Risque, toujours le même, le Majeur ! Je me demande souvent, pourquoi la plupart des gens – du moins je crois – ne veulent pas entendre parler du Risque Majeur, quand on sait pourtant que l’un ou l’autre est à leur vie, ce qu’était l’épée à Damoclès. L’inondation, le glissement de terrain, l’explosion industrielle ou autre, l’avalanche, enfin tous, on est quotidiennement en proximité ou en liaison plus ou moins lointaine, avec l’un ou l’autre de ces Risques dits, Majeurs…

Je pense que tout le monde en est sinon conscient, du moins est peu ou prou, en questionnement. Maintenant, par rapport à cette interrogation Risque Majeur, il y a ceux qui vont s’en foutre, ceux qui vont hésiter et ceux qui vont s’impliquer…

Toujours pareil, on retrouve le jeu du triptyque : fermé, interrogatif, ouvert !

C’est ça. Alors, quelle pourra être l’implication de l’individu, dans cette situation du Risque annoncé ? Le premier va dire : “peu importe, il faut bien mourir un jour”, le deuxième : “oui, mais qui dit que je ne peux pas m’en sortir ? Ou pas !” et, le troisième : “mourir, mais le plus tard possible !”. C’est là, où le comportement et la décision vont être portés par le mental !

Sauf si la constitution physique et morale de l’individu sont, je pourrais dire, de manière naturelle orientée vers l’effort, la recherche de la réussite et autres succès…

S’il a ça dans ses gènes…

Laissez les gènes tranquilles, ça n’a rien à voir.

Question d’éducation tout au plus ou surtout, de décision et d’engagement personnels. Mais, généralement, on sait que l’individu a tendance à sous estimer ce qui semble être inatteignable. L’image de l’impossible gêne l’inconscient, ce qui déclenche un réflexe de mésestimation de cet insurmontable.

D’où l’importance de partager au plus vite et le plus complètement possible, ses interrogations, ses angoisses, ses attentes avec d’autres…

Intéressant, on y revient vite…

 

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