Nous n’étions pas sans attendre un acte de pure folie de sa part : Trump, à peine arrivé, a déjà frappé !
Oui, le moment est fait de colère, de tristesse, d’écoeurement. Comment, au vu de ce à quoi nous assistons semaine après semaine – je veux parler d’un véritable déchainement d’épisodes dramatiques en matière de Risques naturels – je dis : comment peut-on sortir d’un cadre d’engagements, pourtant déjà a minima, tel que les promesses de la Cop 21 de Paris ? Comment peut-on ainsi jouer avec l’avenir de terres, de populations, d’espoir, de la part du Pays, déjà le plus riche du monde ?
Je me demande s’il ne confond pas sa situation de milliardaire et sa fonction de Président des US ?
L’Amérique n’est pour lui qu’un terrain de jeu avec lequel il estime pouvoir imposer sa force, ses délires, sa vengeance, sa puissance financière, face à un monde subjugué simplement par tant de hardiesse.
Autant on peut comprendre et approuver même, un certain nombre de mesures d’audace économique, sociale, organisationnelle, éventuellement géopolitique, autant il est plus que difficile d’admettre que, par les temps qui courent et qui s’annoncent, on puisse toucher au minimum d’effort engagé, pour tenter – je dis bien tenter – d’inverser l’avancée destructrice en cours de l’équilibre planétaire. Trump n’a rien d’un quarante-septième Président des États-Unis d’Amérique. Il se comporte comme un chef de bande, à la tête d’une équipe de milliardaires et de loosers issus de grandes familles, maintenant déshonorées…
Écoutez, si vous oubliez de retenir que la Démocratie et lui, ça fait bien deux et non pas un, vous allez dans le mur ! Tout de même, il doit bien y avoir quelques personnalités capables, dans son gouvernement, non ? Et puis la Constitution et le système politique américains ont bien dû prévoir quelques garde-fous, face à un président, “à Risque” ? Sérieusement, vous ne croyez pas que vous y allez un peu fort, tous les deux ? Et puis, ne pensez-vous pas que s’il a été élu de si belle manière, c’est peut-être aussi avec les voix d’américains qui veulent avant tout revenir à leur rêve américain et donner une nouvelle image de leur Amérique ? Alors, je comprends tout à fait que l’on s’inquiète, mais il a sa façon de procéder, il ne fait pas dans la dentelle ! Cela étant, je me demande si, sur les accords de Paris, plutôt que d’entrer en négociation avec des organismes qui vont lui faire dépenser quelques milliards d’aide, il ne préfère pas parler aux États, plutôt qu’à leurs représentants. Il serait bien capable de snober la Commission Européenne pour discuter en tête à tête avec les Chefs d’États ou Chefs de Gouvernements. Ce qui est d’ailleurs très dangereux pour l’union de l’Union Européenne et, de ce côté, il sait très bien ce qu’il fait…
En tout cas, a priori, il n’est pas va-t-en guerre, c’est déjà ça !