En matière de Risque Majeur, version Risque Naturel j’entends, depuis 2016 jusqu’à 21, on peut dire que les Réalisations de Risque, n’ont pas fait semblant. Inondations, feux de forêts, canicules, mouvements de terrain, éruptions volcaniques, tremblements de terre et autres cyclones ou équivalents, tornades, orages etc. ont bien marqué cette année…

Au niveau mondial ?

Absolument. Maintenant, on peut considérer la France…

Rien à voir, avec le mandat présidentiel, je suppose ?

Heu ! non, pas vraiment. Pourquoi ? Vous voudriez me faire dire que c’est encore la faute de l’Élysée ?

Il en serait bien capable notre cher Gipeurien, mais il n’ira pas jusque là, tout de même ! 

Si on veut revenir à la seule France, nous avons été servis. Et, pour le constater, il suffit de se baser sur quelques chiffres reconnus. Écoutez plutôt : j’ai relevé une publication du Journal Officiel du 14 décembre, qui retient l’état de catastrophe naturelle pour près de 127 communes situées dans 42 départements pour des événements survenus entre juin et décembre 2016, entre juin 2018 et décembre 2020 ainsi qu’entre janvier et octobre 2021.

Pour ma part, j’ai remonté le temps et vu quelque part, qu’entre 2001 et 2010, nous avions connus 670 catastrophes naturelles. On notait à l’époque un phénomène de stabilité, avec les années précédentes. Cela étant, difficile d’établir une comparaison, dans la mesure où, à l’époque toujours, l’état de catastrophe naturelle n’avait pas été systématiquement retenu.

Par contre, ce que l’on peut souligner, c’est l’aspect extrême des événements depuis un lustre environ, ce qui correspond à la période que nous traitons…

Rappelez-vous, ne serait-ce que 2016 et les inondations hors norme, de mai et juin…

Deuxième catastrophe naturelle à ce moment-là, derrière la tempête Xynthia ! Mais, vous savez, je crains que nous ne soyons pas au bout de nos peines, si on considère les relevés de l’extrême effectués. On le voit d’ores et déjà actuellement et, on le verra d’ici à 2050 au moins, nous sommes entrés dans la course aux records d’intensité, en termes de dégâts, de couverture financière et de nombre de victimes, non pas forcément en terme de disparus ou de dcd, mais en terme de personnes directement ou indirectement concernées.

D’où l’importance de plus en plus présente, d’une nécessité absolue de Prévention…

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire