La philosophie. Finalement, j’ai l’impression qu’on en fait tous, sans le savoir, non ?
Ou en le sachant. En fait, chez l’homme elle semble naturelle parce que, justement, omniprésente naturellement. Elle est fondée sur tant de concepts issus de la pensée, elle-même vaste terrain de réflexions diverses et variées, qu’on ne risque pas d’en tirer une définition unique ! Certes, elle s’enseigne, s’apprend, mais tout un chacun la pratique, sans doute, avant de savoir marcher…
Peut-être pas tout de même, dans la mesure où la philosophie tend vers la sagesse. Or, la sagesse, à quelques mois, ce n’est pas réellement le point fort du bébé. On dit, un peu durement je trouve, que la philosophie discourt, alors que la sagesse se tait…
En tout cas, les deux sont qualitatives en situation de Risque Majeur !
Pourquoi une telle conclusion ?
Dans ce que dit Jefékoa, si j’ai bien compris, quand la philosophie explore, la sagesse attend ses conclusions pour mieux aboutir. C’est une remarque que je considère comme étant positive, dans l’optique d’une “sensibilisation formative” à l’approche du Risque majeur…
Effectivement, la première est en recherche permanente, elle fait les questions, ne donne pas forcément les réponses…
Quoique ! Au moins, elle ne bavarde pas, c’est à dire qu’elle ne parle pas, uniquement pour parler.
Elle étudie, elle essaie, elle peut aussi perforer. Quand par ailleurs, nous évoquons la curiosité, c’est à elle qu’il faut penser en premier : la philosophie est curieuse. Et curieuse de tout, elle fouine ! La sagesse, elle, retranscrit un propos, une image, une situation, un avant…
Un vécu ?
Oui. C’est ce qui lui permet, au bout du compte, de pouvoir aussi bien se taire que d’asséner une vérité. Mais, au moins elle sait ou pense sincèrement savoir et en cela, elle dépend de la philosophie qui aura fait le travail en amont. Le mouvement inverse est impossible…
Vous nous dites que, dans la relation au Risque Majeur, la philosophie joue le rôle du chercheur, alors que la sagesse est son garant.
L’une est confirmée ou infirmée par l’autre. L’une est plus dans le doute et l’exprime, l’autre a confiance et rassure. Ce, en quoi, les deux sont nécessaires, parce que complémentaires. La philosophie est observatrice de son temps, de son environnement, des gens, tandis que la sagesse est observatrice de la philosophie et s’en nourrit. Aussi, dans le domaine du Risque Majeur, les deux sont tout particulièrement inséparables et indispensables car, l’une propose ses visions, l’autre en dispose. Chacune accompagne l’individu, qui, lui-même se doit d’exploiter ces richesses informatives…
Pour affronter l’obstacle ou l’empêchement Risque Majeur, c’est véritablement utile…