Le Sport…
Ah, dépassement de soi !
Absolument. Mais avant de se dépasser soi-même, il s’agit de passer. Franchir un cap, le cap de la décision : du “je ne fais rien actuellement, en matière de Sport”, je décide de passer au “dorénavant, je fais”. Ou du “je fais peu actuellement” au “je vais faire plus, dés à présent”. Avant d’être physique, la décision est dans la tête. Aussi, la démarche, sur ce point, est-elle d’ordre psychologique et le restera tout au long de l’engagement pris et du parcours entrepris sur le plan physique.
Attendez, je ne voudrais pas perturber votre discussion, mais que vient faire le Sport avec le Risque Majeur ?
Autant auriez-vous pu poser la question avec la Philo ou le Théâtre, voire la Religion, autant la réponse est évidente avec le Sport ! En temps de Réalisation d’un Risque, la réaction humaine va être l’évitement, la protection, l’éloignement. Question de réflexe…
Et qui dit réflexe, dit formes psychologique et physique, qui seront mises à contribution en quelques dixièmes de seconde…
Puis, prolongées, si les circonstances l’autorisent ou parce qu’on aura fait en sorte, justement, qu’elles le permettent.
Quoiqu’il en soit, si je vous entend, le Sport est un atout indéniable. Déjà, dans la vie courante il est basiquement nécessaire…
L’année olympique permet d’ailleurs au Gouvernement, de déployer une vaste campagne de communication sur le sujet…
Question d’équilibre d’abord, de survie peut-être, ensuite. Aussi, ne serait-ce que marcher au quotidien, courir si possible, faire des exercices, d’étirement par exemple, régulièrement, ce sont des atouts, mieux des armes dans le combat face au Risque. Déjà ça, a minima, c’est bien. Si l’on peut mieux faire, ce ne pourra être que bénéfique. Mais là, tout dépend de chacun, dans ce qu’il veut ou peut, bien sûr. C’est toujours pareil l’individu est différent de l’autre…
Le Sport est école de rigueur. Ça va de la volonté à la réussite…
Cela étant, pour certains, ça peut également mener à une forme d’échec. Sauf s’il permet de rebondir…
Pratiqué seul(e) ou en groupe, il est la discipline nécessaire, avec les autres, telles que nous les avons évoquées auparavant. Lui aussi, saura se consacrer à la lutte contre le Risque Majeur.
Il est pédagogue, en fait. Enfin, dans ce que je perçois, il me semble…
Il vous semble bien, Gipeurien. Vis à vis des enfants, il est une nécessité. S’ils ressentent au final, un souffle d’absolue liberté – ne vous méprenez pas : dans le bon sens du terme – il y parvient en leur inculquant l’engagement, l’effort, la discipline, le respect et d’autres valeurs, sources d’humanisme…
Un professeur ?
Le grand frère !
L’appellation nous importe peu. Notons seulement, qu’avant d’être une question de formulation, c’est une question d’exemplarité.
Et l’exemplarité, face au Risque Majeur, c’est un enseignement !