Alors, cette définition ?
On la rappelle ? Gipeurien…
La Culture du Risque, c’est la fusion des savoirs menant à la révélation, la connaissance, l’accompagnement, la mémoire, du Risque Majeur. Elle l’investit, par la découverte de ses fondamentaux, la surveillance active de ses pouvoirs de nuisance, l’anticipation de ses possibles manifestations. La Culture du Risque s’appuie aussi sur la Communication, pour sensibiliser chaque individu à la prise de conscience, la prévention et, l’efficience de sa propre responsabilisation.
Que diriez-vous, si nous donnions quelques explications sur la démarche qui nous a amenés à ce texte, issu lui-même, des séances de brainstorming qui se sont tenues ? Pour y parvenir, il a fallu effectuer un tri parmi les mots choisis lors des séances et positionner les phrases ou éléments de phrases retenus, avant de pouvoir proposer un ensemble compact : le texte final.
Le premier objectif, a consisté à établir le lien entre la Culture et son objet, le Risque, avec un contenu > rassembler les éléments de langage qui permettraient de le cerner. L’inspiration est venue de mots choisis, tels que savoir – création – connaître – . Ce qui a donné : savoir pour savoirs, création pour révélation, connaître pour connaissance, terme qui ouvrira la voie à mémoire, tandis qu’accompagnement sera mis en évidence, lors d’une discussion autour de la faisabilité – ou pas – d’éduquer. Fusion sera l’aboutissement d’un échange ayant eu lieu au cours de la réflexion sur la phase suivante, celle des personnes en charge de l’entité Risque Majeur, quel que soit leur niveau de responsabilité. C’est le deuxième objectif. Dans ce domaine, nous étions dans la notion de regroupement des recherches d’un côté, des acquis de l’autre, sur un arc allant du technique/technologique à l’humain. Ainsi, la lumière pour découverte, fondement de vie pour fondamentaux, plus de son, plus d’image pour pouvoirs de nuisance, se faire oublier et possibilité pour possibles manifestations, ont-ils trouvé leur place. En ce qui concerne l’individu, soit le troisième objectif, ouvrir des horizons s’est saisi de la prise de conscience, de la prévention et de la responsabilisation, alors que la sensibilisation se chargeait tout naturellement de sensibiliser. Le reste, comme la notion de communication qui, d’office, s’est imposée ou anticipation ou efficience ou encore l’expression de sa propre, ont logiquement rejoint les conclusions de cette approche, durant les séances de construction du projet…
En somme, vous nous dites que l’assise de notre approche était suffisamment vaste pour accéder à l’établissement d’un texte de définition à la fois, logique, pragmatique et sensible ?
Ce qui, pour définir une entité, n’était pas d’une évidence absolue…
Il me semble que la définition soit aboutie, maintenant…