L’étau se resserre !
Ce n’est pas pour autant que nous allons être débarrassés d’eux…
Ben, attendez, ils sont finis, cette fois… Encerclés, piégés, laminés, écrasés… finis, je vous dis, ils sont finis !
J’aimerais vous croire, mais ce n’est pas exactement ce qu’il se passe. On s’aperçoit qu’il y a ceux qui sont éliminés, certes, mais il y a ceux, aussi, qui sont faits prisonniers, auxquels vous ajoutez ceux qui se sont enfuis. Ce qui veut dire, que les fuyards vont pouvoir se refaire une santé et ceux qui sont arrêtés, eh bien, ils continueront leur propagande et, donc, resteront extrêmement nocifs.
Sauf, qu’à mon humble avis, les personnels des prisons syriennes ou irakiennes n’ont peut-être pas la même relation aux droits de l’homme et, encore moins, la même lecture de ces droits, que dans nos régions…
Dîtes-moi, j’y pense : ces messieurs ne demandaient-ils pas qu’à mourir, pour gagner leur Paradis ?
Au vu des événements, pas tous, en tout cas. Par contre, il y a toujours quelques fanatiques extrêmes, si toutefois il y a une graduation dans le fanatisme, qui se rendront, non pas la peur au ventre, mais la ceinture bourrée d’explosifs…
Quoiqu’il en soit, si je vous comprends bien, l’un comme l’autre, vous me dites que ceux qui sont pris, vont continuer le combat dans leurs prisons respectives et ceux qui passent au travers des mailles du filet, vont entamer une nouvelle carrière de bonimenteur, mais de bonimenteur nuisible ?
Exactement. Et ce n’est pas tout. Daesh est loin d’être fini, parce que, maintenant, il y a ceux qu’ils ont enfantés dans le monde entier. Nous sommes malheureusement bien placés, pour savoir, que ces fils de qui vous savez, frappent dans nos pays démocratiques, individuellement ou par groupes organisés. Ce qui signifie que nous devons rester constamment en éveil !
D’autant que les derniers combattants du califat, vont certainement tenter, là où ils seront, de reconstruire quelque chose de semblable, de près ou de loin, à ce qu’ils ont connu.
Difficile de dire « le plus dur » – ce sera toujours dur – mais, pour les populations un peu partout dans le monde, le « plus vicieux, le plus harassant, le plus insupportable énergiquement parlant » reste sans aucun doute, devant elles.
Une pensée pour les femmes et les hommes de nos services de renseignements. Nous avons grand besoin d’eux, c’est l’évidence. Encore et encore !
Et pour un long moment, je le crains…