Daesh n’est pas en repos. Daesh n’est pas en vacances. Daesh n’est pas en arrêt maladie…
Et, pourtant, de vrais malades !
La semaine dernière, ils ont lancé un assaut sur la plus grande prison pour terroristes en Syrie, dans l’enclave kurde où ils étaient incarcérés ! Selon les sources, entre un millier et plus de 100 combattants pour attaquer le site. Quelque soit la réalité du nombre, la démonstration est faite qu’ils sont toujours disponibles ! Sans compter, certains prisonniers armés par certains de leurs gardes sur 5000 combattants djihadistes, jusque là, entassés dans des cellules…
Rendez-vous compte, l’exemple, maintenant connu : 44 hommes pour 12 m2 d’espace…
Comment réagir ? On n’ose même pas dire 5000 êtres humains…
Une soixantaine de nationalités représentées, des nations qui ne voulaient plus d’eux…
Il ne s’agit pas de les plaindre, la question n’est pas là. Il s’agit de la question de l’hygiène, de la gestion vitale au quotidien, des problèmes d’organisation, de suivi, de nutrition…
Et puis accessoirement, de respect des règles internationales de détention.
Ouais ! Je, enfin, non,rien…
On a compris. Mais, ce n’est pas à nous de commenter. En plus, combien ont réussi à s’enfuir, au cours de cette attaque d’Hassaké ? Aujourd’hui, je ne crois pas qu’on le sache précisément.
Quelque soit le nombre, ils auront rejoint des cellules dormantes, pour les renforcer. Je suppose.
Au final, nous avons la preuve que Daesh est encore en vie, certes diminuée, mais pas morte. Et sans doute, faut-il s’attendre à une résurgence des attaques, non seulement en Irak, Syrie, mais plus tard, en Occident et, tout particulièrement en Europe. N’oubliez pas que, dans ce gros lot de prisonniers, les étrangers sont nombreux et, parmi eux, des européens. On ne peut pas les laisser se balader comme çà, dans la nature. Ce qui signifie que, non seulement, il faudra le moment venu, faire le point sur ceux qui auront échappé au massacre engendré par l’attaque et se mettre en chasse de ceux qui auront réussi à fuir. Le problème tient dans le fait qu’en 2019, après la chute de l’État Islamique, nous avons renforcé la surveillance vers le Mali et l’Afghanistan, laissant le problème sur place, aux kurdes…
Kurdes qui, eux, ont prioritairement un complexe problème a régler avec la Turquie…
Donc, Daesh, amoindrie mais bien en place, possède toujours un staff, si on peut l’appeler ainsi, a l’expérience pour elle et a conservé des cellules dormantes…
Si, avec une implication de l’Iran et de la Russie, on ajoute une déstabilisation constante de la Région, source de vie du djihadisme, on peut considérer que la lutte n’est pas terminée, pour les occidentaux…
Ce qui veut dire : “pour nous”.