Sans être majeur, dans le sens où nous l’entendons habituellement, l’événement à retombée mondiale du 15 avril 2019, nous interroge aujourd’hui, sur notre relation à Dieu…
Pour ceux qui croient…
Pour les autres, en tout cas, nombre d’entre eux, le questionnement doit savoir aussi être présent, quand ils voient ce que Notre Dame a drainé comme enthousiasme de toute part, le temps de sa réouverture.
D’ailleurs, l’élan de prières, était d’une grande évidence.
On peut y trouver une signification, me semble-t-il : dans un climat mondial, à la limite parfois entamée, de la désespérance – la transformation climatologique et ses conséquences dramatiques, la démultiplication des conflits, la montée en puissance des individualités, en témoignent – la croyance en Dieu nous rappelle qu’Il est avant tout le Grand Architecte de l’Univers et que l’on devrait avoir toujours en mémoire, qu’Il reste notre Père protecteur. Il a laissé l’Homme avancer comme il l’entendait et Il continue de lui donner sa confiance. Mais, ne serait-Il pas en passe, sinon de reprendre la main, en tout cas d’être à même de faire passer quelques messages ?
Il me semble qu’Il le fait relativement régulièrement. Reprendre la main, je ne pense pas qu’Il l’ait un jour perdue ! Non et, on sait que c’est Lui qui, à un moment qu’Il aura choisi, sifflera la fin de la récré. De toute façon, je reste certain d’une chose, c’est que Dieu est en dehors du temps. Donc, Il est là, point !
Autant il peut exister de telles affirmations pour les croyants, autant, pour les incroyants, nombre d’entre eux doivent rester plus sceptiques que perplexes…
Votre réflexion Gipeurien, amène une interrogation : pris dans une Réalisation de Risque, le croyant et l’incroyant, auront-ils la même attitude ?
S’il est possible, oui, l’attitude sera d’abord celle d’un humain, quel qu’il soit, qui se battra pour s’en sortir. Maintenant, il sera plus facile pour le croyant de faire appel à Dieu, si tel est le sens de votre intervention. Et, je ne doute pas qu’un incroyant puisse également, au final se tourner vers Dieu : “Dieu, si tu existes vraiment…” La réaction appartient à chacun, mais il me semble que l’on peut aisément penser que la réponse ne sera pas si simple. Pour personne.