Nous avons vu le travail personnel…
D’abord, rassurez-moi : personne n’est seul dans cette marche, qu’elle soit forcée ou choisie ?
Alors, justement, mon cher HonSépa, je pense sincèrement qu’une approche collective, pourrait bien être la bienvenue, déjà en terme d’échange. Échange avec la famille les amis et relations, les voisins, sans oublier ce que j’appellerais les”travailleurs” du risque, c’est à dire ceux qui le connaissent le mieux, puisqu’ils ont pour mission de l’accompagner au quotidien, pour le tenir ou le combattre, s’il lui prenait de se faire remarquer, d’une façon ou d’une autre…
Depuis le temps où nombre de gens et de représentants d’organismes dénoncent les dommages environnementaux, des personnes et de leurs biens, lorsque des catastrophes naturelles ou technologiques se déclenchent, il serait nécessaire de maîtriser, enfin, l’aménagement du territoire. Ne peut-on revoir la densité des espaces naturels ou ruraux ? Ne peut-on qualifier les Espaces Naturels Sensibles aux abords des villes ? Ne peut-on éviter les implantations et aménagements dans les zones à risques ?
En vous écoutant, je ne peux m’empêcher de relever ces dénonciations successives qui ressortent lors de chaque inondation, la vitesse de montée des eaux en étant l’objet principal. Mon impression est qu’elles deviennent stériles, tant elles sont aux limites du caricatural, même si l’on sait qu’il y a une grande part de vérité. Mais, soyons clairs et honnêtes, le profil des attaques naturelles, voire beaucoup plus rarement technologiques, a terriblement changé. Et on ne peut que conseiller, inciter les gens à se tourner vers des spécialistes environnementaux, afin qu’ils contactent des organismes ou des personnels spécialisés. Il faut parler, débattre même, être curieux, c’est particulièrement nécéssaire. Les temps sont troublés, déstabilisateurs pour la personne. Cette perception des dernières années, devenue réalisme brutal de l’évolution du climat, rendent légitimes, la réaction de crainte, la lassitude déjà, la révolte contre l’inacceptable. C’est pourquoi, l’évoquer, est une néccessité.
Reste à faire l’amer constat de l’entrée dans les tourmentes des prochaines années, hiver comme été !