Lors de sa conférence de presse hier, venu évoquer la future présidence française européenne, le Président de la République a consacré un chapitre complet de son intervention, à l’Europe humaine…

Un aspect bienvenu, je trouve, qui nous change de l’économique, du pur politique, de l’impuissance européenne, des tiraillements divers et variés et leurs lots d’oppositions de l’Est à l’Ouest du Continent. Il vise une rénovation française, un “élan refondateur”…

Une (r)évolution digne de la France, avec le portage des valeurs d’humanisme, entraîné  par un grand travail, non pas sur les petites histoires, mais sur l’Histoire et l’Éducation des 27, sur la réunion des 40 Universités européennes, sur la création d’une Académie d’Europe, le tout conçu sur un appel aux libertés, sur des objectifs culturels, sur le développement par l’échange.

J’ai bien aimé des notions comme “États de droits, valeurs existentielles, efficacité, proche des citoyens”…

“L’Europe qui nous lie” a-t-il dit. Vous saviez que 2022 serait l’année de la Jeunesse ?

Ce sont des voeux, avant l’heure et je respecte…

Plutôt un engagement global, non ?

Simplement, pourquoi évoquons-nous le Président, sa conférence, ses projets ou ses souhaits ? Nous sommes loin de notre sujet habituel…

Je crois que ça peut être un élément de réflexion pour nous. On retrouve, certes, des mots comme impuissance et tiraillement. Nous connaissons ! Par contre, on trouve surtout l’humain et l’humanisme, le développement par l’échange, l’éducation, l’efficacité, la proximité des citoyens, j’en passe, tout en insistant sur les termes de rénovation, d’élan refondateur…

Ici, nous connaissons aussi. Sans fausse modestie, c’est à souligner ! Je ressens une conjonction bénéfique entre le politique – si toutefois il est en mesure de tenir ses objectifs – et, l’action menée par nombre de risk managers, climatologues et autres décideurs. On s’aperçoit de la véracité des propos avancés, des gestes, des faits, qui, mis bout à bout de part et d’autre, se rejoindront pour ne plus former qu’un acte commun dans un combat contre le changement climatique, pas encore perdu d’avance, malgré ce que peuvent annoncer les Cassandre. Après ce qui a été dit, si je veux bien croire le politique, je retiens qu’il part de loin pour couvrir de nombreux aspects du problème. Mais au final, il peut réellement y avoir l’accès à la réussite de l’Homme, face aux événements.

Une Europe humaniste ?

 

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