Que vous soyez élu ou haut-fonctionnaire, responsable sécurité, entrepreneur ou cadre d’entreprise, personnel de rectorat ou chef d’établissement, médecin ou cadre médical, personnel d’encadrement de la Sécurité Civile ou responsable bénévole, de par votre fonction, en relation au Risque Majeur…
Que vous soyez citoyen, à l’écoute de ce que peuvent être l’approche et le comportement humains, vis à vis d’un Risque Majeur… Que vous soyez exigeant par nature ou impliqué par engagement,
Vous êtes sur la bonne page !
Risque Majeur, prévention et communication : que dit la loi ?
Un article pour faire parler…
La loi n° 2003-699 du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques, naturels et à la réparation des dommages, expose, en matière d’information, l’article 40.
Après le premier alinéa de l’article l. 125-2 du code de l’environnement, est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Dans les communes sur le territoire desquelles a été prescrit ou approuvé un Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles, le maire informe la population au moins une fois tous les deux ans, par des réunions publiques communales ou tout autre moyen approprié, sur les caractéristiques du ou des risques naturels connus dans la commune, les mesures de prévention et de sauvegarde possibles, les dispositions du plan, les modalités d’alerte, l’organisation des secours, les mesures prises par la commune pour gérer le risque, ainsi que sur les garanties prévues a l’article l. 125-1 du code des assurances. Cette information est délivrée avec l’assistance des services de l’État compétents, à partir des éléments portés a la connaissance du maire par le représentant de l’État dans le département, lorsqu’elle est notamment relative aux mesures prises en application de la loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 relative a l’organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs et ne porte pas sur les mesures mises en oeuvre par le maire en application de l’article l. 2212-2 du code général des collectivités territoriales. » Même au travers de la froide instruction d’une loi, la demande d’information est là.
… mais, pas que !
Un besoin d’intervention de communication se révèle derrière les expressions.
Entre les lignes, au final,
- La loi délivre un message d’incitation à communiquer : Idée > offrir au citoyen, une réelle proximité avec le sujet Risque Majeur.
C’est une obligation morale.
- La loi suggère une approche du public, par les techniques de communication : Idée > permettre à tous, un accès pragmatique à une communication à dimension humaine (vs technique/technocratique), du sujet Risque Majeur.
C’est une démarche de bon sens.
- La loi sous-tend une intervention efficace des élus et personnels, lorsqu’ils sont en partage de responsabilité sur le sujet Risque Majeur : Idée > enclencher ou renforcer l’impact de la communication, vers les populations.
C’est une décision nécessaire.
Avant toute chose…
Durant des décennies, le Risque Majeur était celui dont on parlait peu. On évitait le face à face. Aujourd’hui, soit, on l’évoque avec courage, soit, on l’aborde avec difficulté. On l’ignore de moins en moins.
Ici, la proposition d’apporter une réflexion évolutive sur ce sujet extrêmement complexe, en mettant en ligne une perspective de dire le Risque, participe à le faire reconnaître comme objet digne d’un intérêt particulier.
Ce postulat, qu’aujourd’hui on peut considérer comme étant en voie d’être entendu, sinon toujours dans les faits, du moins, dans un principe de reconnaissance, nous permet de défendre deux convictions :
1 – la gestion du Risque Majeur doit absolument passer par le pare-feu de la communication. C’est une science*, à n’en pas douter, dans la sphère du faire savoir, tant elle domine notre ère par sa grande puissance relationnelle. C’est un fait à prendre en compte sur le sujet planétaire du Risque Majeur,
2 – la communication doit se fixer, dans ce domaine, une ambition d’efficacité et de présence continues, simplement, parce qu’elle est détentrice d’un effet initial de prévention et d’une mission de préparation. Et puis, parce qu’elle sait être génératrice et préservatrice d’un message récurrent de proximité.
Notre approche vise à démontrer le bien fondé de notre réflexion, quant à la nécessité de faire entrer, très en amont, les techniques de communication dans le processus de traitement du Risque Majeur.
Ce dossier va vouloir vous convaincre qu’études, recherches, échanges, vérifications, ont réellement abouti à bâtir un schéma – une harmonisation unique actuellement, semble-t-il – en capacité de prévenir, voire, contrarier les desseins destructeurs d’un Risque Majeur.
* Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois et vérifiées par les méthodes expérimentales (Larousse)