Plus d’un an que ça dure. Vous vous rendez compte ? Son apparition remonte au 24 janvier 2020 à Bordeaux et Paris…
Vous voulez encore nous parler de…
À ce moment-là, on disait Coronavirus. Le Covid, puis “la” Covid, sont arrivés plus tard…
En tout cas, aujourd’hui, il y a comme un sentiment bizarre dans l’air…
Les gens sont paumés et las, désabusés…
Exactement. Mais, tout de même, il y a ceux qui sont pressés d’en finir, donc, qui font en sorte de compenser les manques par la fête, symbole du “vivre”. Sauf qu’ils font totalement l’inverse de ce qu’il faut faire, en se réunissant en nombre, histoire de dire : “Même pas peur !”. Et il y a les autres, qui, eux aussi veulent en finir et patientent le temps qu’il faut, en espérant au fond d’eux-mêmes, que les vaccins vont enfin être disponibles pour tout le monde et qu’on n’en parle plus. En tout cas, moins…
Simplement, ils savent que ce n’est pas pour demain…
C’est malheureusement vrai. Et puis, il y a ceux qui craquent plus ou moins, envahis par le doute, le questionnement à tout va, quand ce n’est pas la dépression. Il y a ceux qui réfléchissent. À court terme pour savoir s’organiser et résister, à long terme, pour se dire que la vie, ça peut être autre chose que ce que l’on a connu “avant” et qu’il y a lieu de réfléchir en conséquence….
En même temps, il y a ceux qui se disent que, quitte à devoir continuer à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, autant le faire en apprenant. Qui, cherchera à mieux se connaître soi-même, pendant qu’un autre qui, osera se lancer pour se choisir un dérivatif nécessaire…
C’est à dire ?
C’est à dire, rendre au moins une part de son action quotidienne, utile. Pour soi ou pour les autres ou pour les deux. Vous savez, ce type de période peut s’avérer extrêmement enrichissante pour l’individu. De toute façon, si vous ne voulez pas couler en vous écoutant à longueur de temps, le plus efficace c’est l’action ou la réaction. Je sais que ce n’est pas toujours évident. Toutefois, prendre un temps pour une réflexion, que l’on engagera avec d’autres, ce qui est mieux ou, avec soi-même, ce qui est aussi possible, ne sera pas un temps perdu, lui…
Pourquoi vous dites “lui” ?
Parce que, les heures passées à se morfondre, sont des heures creuses. Ce laps de temps à passer de manière positive, ce sont des heures pleines, qui éloignent la morosité, d’abord, vous renforcent petit à petit, vous aident à forger une conviction : l’envie de se battre…
Ouais ! Avez-vous seulement pensé à ceux qui sont désespérés pour toutes les raisons que l’on connait ? À ceux qui sont solitaires forcés? À ceux qui sont pris dans la nacelle de l’inextricable ? À ceux qui n’ont personne à qui se raccrocher ?
Et vous avez pensé à ceux qui ont su se prendre en main très vite et qui, aujourd’hui, sont bien heureux de l’avoir fait ? J’entends dire que le Gouvernement, infantilise les français. Mais, vous ne trouvez pas que certains n’ont pas besoin de lui pour s’infantiliser tout seuls ? Nous qui sommes sur un site consacré à la Communication face au Risque Majeur, quel a été le constat de départ de ce site ? “On m’a pas dit, on m’a pas prévenu, ah, j’savais pas” j’en passe et des meilleures. Alors, si vous ne voulez pas parlé d’infantilisation, parlons assistanat et vous verrez qu’au final, l’un rattrape l’autre… Que ce soit l’un ou l’autre, dites-vous bien que nombreux sont ceux qui ont besoin d’un coup de main. Pour eux, il y a des démarches qui leur sont utiles. Pour les autres, ils savent faire la part des choses, ne vous inquiétez pas. Simplement, il y en a quelques uns qui sont d’éternels assistés…
Mais, enfin…
Arrêtez de vous voiler la face : il y en a et vous le savez ! Tout le monde le sait. Il n’est pas toujours possible de faire un travail à la carte. C’est tout. Arrêtons avec la démagogie et le populisme de tout poil !
Là, Gipeurien, vous nous l’avez bel et bien énervé…