Dites-donc, depuis quelques temps, les inondations se succèdent à un rythme soutenu…
Oui, et puis ça se déroule n’importe où, n’importe quand…
Bon, il y a le changement climatique qui pèse dans la balance, mais tout de même, il n’y a pas que ça !
D’abord, il faut voir de quel type d’inondation on parle : côtière ? En vallée ? En plaine ? En ville ? Si vous regardez de près, vous aurez à chaque fois une raison qui se détache. Les coups destructeurs portés par les mers et océans sur les côtes, sont liés à la lente disparition des glaces arctiques, les creux de vallées qui se remplissent, eux, sont liés à la fonte des neiges et, surtout maintenant, à la réduction accélérée des glaciers, les sorties de lit des cours d’eau, grands et petits, sont liées aux mêmes raisons et à la disparition de retenues naturelles diverses avec des répercussions en ville, qui sont liées, elles, en premier lieu, à l’urbanisation incontrôlée depuis des lustres et des lustres ! Mais, il est vrai, que, sur la majorité des points, le réchauffement climatique est l’effet initial…
Là, on est sur réflexion, disons européenne. Ce qu’il faut voir, c’est à l’échelle mondiale !
À l’échelle mondiale, non seulement, on se fait peur, mais on peut avoir peur ! Ici, les gros dégâts amenés par le changement climatique, on l’a vu, passent par un effet primordial sur la glace. Ailleurs, ils passent aussi par elle, mais également par les mangroves, les forêts tropicales, les atolls, les récifs coralliens, débouchant sur des répercussions humaines, bien entendu, en particulier avec les ressources en eau en diminution permanente. Le siècle n’a pas démarré de la meilleure des façons, pour le dire comme ça et les conséquences ne sont pas bonnes. Réchauffement de climat et élévation des eaux océaniques, c’est sans doute, ce qu’il y a de pire à venir, en particulier sur les régions Asie, Afrique, Amérique du Sud. Les îles, les côtes, les basses terres sont les premières touchées. Or, les pays en voie de développement sont dans ces zones. La vulnérabilité y est omniprésente.
Il faut bien dire que les grandes sécheresses, les incendies de forêts toujours plus étendus et virulents, les cyclones puissants et démultipliés se sont succédés, avec les inondations sous toutes leurs formes, dans les zones tropicales…
Sauf que maintenant, nos zones tempérées sont largement concernées…
Je vous l’accorde, mais au milieu de ces catastrophes, les inondations sont celles qui marquent le plus de leur empreinte, les régions à faibles et moyens revenus.
Donc, coups humains, coûts économiques…
Jefékoa, vous parliez à l’instant, du réchauffement climatique, “effet initial” de bien des malheurs qui s’abattent sur notre Planète. L’effet, oui mais le “déclencheur initial” ?
C’est vrai ça : à qui est du, en grande partie le réchauffement climatique ?
À l’Homme.
Merci !