Bonne question !
Voyons : pour qu’il y ait crissement, il faut qu’il y ait frottement…
D’accord. Alors, à ce petit jeu, pour qu’il y ait craquement il faut qu’il y ait brisure, cassure…
Faille ! Et pour qu’il y ait écroulement il faut qu’il y ait… euh… déséquilibre… pire : déstabilisation…
Grand écart…
Fonte !
La glace… Les pôles…
Évidemment… Glaciers continentaux + Arctique/Antarctique !
AÏe, aÏe, aïe… Vous savez où nous mettons les pieds, là ?
Dans la gadoue…
Dans l’eau…
Dans un immense point d’interrogation… Même si l’on a de plus en plus de certitude, malheureusement ! Imaginez, un seul exemple : de 1992 à 2017, l’Antarctique aurait perdu 3000 milliards de tonnes de glace !
Impressionnant ! En recoupant les infos de divers organismes, j’ai lu, qu’il y a 20000 ans, le niveau global des mers se situait 120 m au dessous de l’actuel. Puis il a monté entre les années – 6000 et – 3000, pour se stabiliser ensuite à + ou – 0,1 mm/an…
Sauf que, depuis quelques décennies, il a si bien repris sa marche en avant, que sur l’ensemble du 20 ème siècle, sa remontée a été de 20 cm. Et ça, on le doit au réchauffement climatique !
Cela étant, le plus étonnant – en tout cas, à mes yeux – c’est que dans certaines régions, vous assistez à des montées de l’ordre de 20 mm/an, pour une moyenne globale de 3 mm/an, tandis que, dans d’autres, la baisse est significative avec, parfois, une baisse de plus de 10 mm/an.
Mais, comment est-ce possible ? L’eau est partout, au même niveau !
Non. Question de contenu thermique des océans…
Comprends pas…
… les régions les plus chaudes subissent une hausse de leur niveau de mer et les plus froides, une baisse. On le sait par des mesures d’observation spatiale effectuées sur l’ensemble océanique et non plus par de simples calculs réalisés le long des côtes. Mais ces phénomènes sont liés en grand partie, à la variation des volumes d’eau, dûe à la fonte des glaces, qu’elle soit d’origine de montagnes, donc continentales, ou, en beaucoup plus petite quantité, venue des pôles… Rien n’est uniforme.
Donc, le plus embêtant reste à venir. Parce que, si ça continue, des pans entiers de continents vont disparaître.
Des îles, déjà ! Et il y en a quelque chose comme 180000…