Dans des conditions maintenant évolutives, année après année, les inondations principalement fluviales, continuent leur travail d’envahissement, avec tous les préjudices que leurs résultats entraînent…
Quand ce ne sont pas les malheurs…
Oui, alors là, il faut, une fois de plus, taper du poing sur la table et dénoncer les faits de mort par imprudence, haut et fort. Quand, les gens, nos concitoyens, voudront bien considérer que les recommandations émises par les autorités, voire les interdits, ne sont pas de simples avis disposés çà et là, mais bien des avis destinés à être respectés, nous auront franchi un grand pas. Je suis désolé d’avoir à le rappeler, mais certains comportements sont purement et simplement un choix vers la mort !
Mais de quoi parlons-nous ?
Allons, ne soyez pas naïf, Gipeurien ! Quand, en cours d’inondation, vous êtes dans votre voiture et, que vous tombez nez à nez, avec un panneau d’interdiction de passage et que, justement, vous forcez ce passage, que faîtes-vous d’autre que risquer votre vie ?
Sans compter celle des secouristes que vous aurez peut-être, vous-même eu le temps d’appeler, mais qui arriveront pour vous aider et, mettront leur propre existence en jeu, alors qu’il sera déjà trop tard !
Ou tout juste. Dans la prise de conscience du Risque, il y a aussi – ou d’abord – à prendre en compte, la notion de l’inconscience. Cela peut apparaître comme contradictoire et, à juste titre, mais il faut en premier lieu, prendre en compte, ce que contient le mot inconscience : en termes de bêtise, de manque de confiance en soi ou, au contraire, de certitude.
Je vous l’accorde d’autant mieux que, derrière ces trois types de comportement, nous trouvons : a) des notions de suffisance, d’arrogance même, de mépris de l’autre et des règles, b) des notions de timidité – le timide voudra se prouver et surtout, prouver aux autres, qu’il peut très bien forcer un événement, ne serait-ce que par sa connaissance du terrain en temps normal – des notions de manque d’appréciation de la réalité de la situation, de jugement dans la connaissance réelle de soi, d) enfin, la notion de calculateur, là où l’intelligence, la connaissance, vont donner à la personne, calme, sereine, plutôt sûre d’elle-même, la possibilité de peser le pour et le contre, s’appuyant sur son savoir, peut-être son expérience, mais malheureusement, pouvant se tromper dans ses conclusions.
Si vous me permettez, plus globalement, il me semble que, forcer un passage dangereux tient basiquement du “ne pas avoir envie”. De faire un détour, de perdre du temps, de chercher à savoir ce qu’est la réalité des composantes “lieu/recommandations faites/connaissance “naturelle”de soi-même/capacités de son véhicule, bref, de la réalité de nos propres forces/faiblesses et, surtout de la puissance/rouerie de l’adversaire…
Estimer, sur et sous, font partie de la prise de conscience du Risque Majeur et de son terrain.
À méditer, à appliquer !