Et allons-y, non pas une claque pour le Président, mais une claque au Président !

L’image forte de la désinstitutionalisation du politique…

Bien plus : un symbole. Qui, mieux que le Président de la République, est représentatif et, par là-même, défenseur des institutions ? Qui est mieux placé que lui, pour canaliser les souffrances, les excès, les questionnements, au final, les retenues, les envies rentrées, de toute une marge de la population, de toute une frange de gens, dérangés, faibles, extrêmes, intériorisés qui tout d’un coup, laissent exploser une colère, au travers de son bras armé qu’est la violence ?

Le mot est lâché…

Bien sûr. Sinon, quel autre voyez-vous ? La haine ?

Ce n’est qu’une partie de la violence qui peut se compléter de diverses façons, par la vengeance, la préméditation, le raz le bol, la peur, la défense et d’autres encore, comme l’affirmation de soi…

Mais, cette gifle, n’est-elle pas plutôt la représentation de la désacralisation  de quelque chose, je veux parler de l’abaissement de la fonction présidentielle ? Au-delà, on voit très bien qu’à tout niveau du politique, le besoin de se rapprocher du peuple, d’être en quelque sorte, à sa portée, intégré à lui, de chercher sa reconnaissance et, ce depuis les années 70/80, est le premier maillon d’une chaîne. Rappelez-vous ce yellow jacket, parlant du Président et disant : “il est à mon service”, vision étroite de la Démocratie ou expression simpliste du pouvoir du peuple (?), n’était-ce pas une autre forme de violence ?

Les gilets jaunes, le début d’une ère, celle de la démocratie participative et, le début de la fin d’un air, celui de la représentation nationale. Regardez, l’état des partis politiques, aujourd’hui…

Ils vont finir par rejoindre les casseroles syndicales…

Sauf que, elles, sont de plus en plus inaudibles !

Justement. Quoiqu’il en soit, la violence mène toujours à plus de violence. En un autre temps, la “violence royale” a laissé place à la violence révolutionnaire, autrement plus sanglante…

Revenons à nous : évolution ? Révolution ?

Circonspection…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire