Jefékoa, vous voulez bien planter un arbre ?
Euh, oui, mais quelle est l’idée ?
HonSépa, vous voulez bien planter un arbre ?
Je vous vois venir, Gipeurien ! Vous avez planté le vôtre ? Vous rebondissez sur l’info, sauf que vous n’avez aucune certitude, qu’au bout du compte, ça fonctionne…
Dites-donc, tous les deux, vous pouvez m’en dire un peu plus, que je n’aille pas chercher ma pelle et ma pioche, sans raison valable ?
Un scientifique vient de faire la démonstration que, si l’on veut freiner sérieusement l’évolution négative du climat – maintenant engagée, je le rappelle – le plus simple serait de planter 1200 milliards d’arbres…
Et c’est tout ? D’abord, vous les mettez où ? Parce qu’entre le bétonnage à outrance et les terres agricoles dont il faut tenir compte, il ne doit pas vous rester trop de place ? À moins de créer des îles réparties sur l’ensemble des plans d’eau, existant sur notre – encore – belle Planète.
La réponse existe : il y a 900 000 millions d’hectares de disponibles, d’après les chercheurs suisses qui se sont penchés sur la question !
Soit, plus ou moins, la superficie des États-Unis…
Ils ont examiné plus de 78000 clichés satellite. 78774 exactement, pour connaître la surface de plantation actuelle en terme de forêts. Ils ont ensuite défini les différents rapports sol/climat qui existent, en en trouvant 10. Une zone correspondant à un type de forêt idéale, une autre à un autre etc. C’est ainsi qu’ils ont déterminé le nombre d’hectares disponibles, puis le nombre d’arbres à l’hectare. Restait à calculer ce que ces arbres captureraient en volume CO2. Ils alors conclu, que d’ici à quelques décennies, 205 gigatonnes de CO2, seraient interceptées, ce qui correspondrait à peu près à une baisse de 25 % du volume de CO2 dans l’atmosphère.
Excusez-moi… la question qui énerve : si on arrêtait d’abord de détruire des forêts entières ?
Écoutez, il est vrai qu’une étude menée par Thomas Crowther, le grand chef de ce projet ou, plutôt, de cette approche, montre que 15 milliards d’arbres sont détruits chaque année. Maintenant, il reste à aller plus loin. Combattre la systématisation de la destruction est une première évidence, la seconde étant de saluer la position prise par certains pays de « forester » leur territoire. L’Australie en suit d’autres, comme la Chine, le Pakistan ou l’Inde, avec la plantation d’ici à 2050, d’un milliard d’arbres !
Et, pour autant, la volonté de réussir peut ne pas toujours être au rendez-vous. Un arbre planté, ne devient pas forcément, au final, un arbre adulte. La nature reste aussi la nature !
Et puis il y a l’organisation, le coût… En tout cas, courage. Comme quoi, des solutions se révèlent…