Dites-moi, il y a un truc qui me chiffonne…
Allons bon, que se passe-t-il Gipeurien ?
On vient de passer en Hiver, là, le 1er, alors que nous ne sommes aujourd’hui, que le 5. Je ne comprends pas tout !
C’est simple : vous avez les saisons météorologiques et les astronomiques…
Ben, et les calendaires ?
Pas d’affolement, ce sont les mêmes que les astronomiques. Les dates correspondent de fait, aux équinoxes et aux solstices…
C’est quoi les équinoxes et les solstices ?
Ah, c’est malin. D’abord vous m’imitez très mal, ensuite, arrêtez de me faire passer pour une bille ! Au moment des équinoxes, la Terre connait une durée égale jour/nuit. Et les solstices, les jours et les nuits, sont à une durée maximale, à tour de rôle, sur les hémisphères, Nord et Sud. C’est simple…
Oui, mais ce n’est pas toujours évident à imaginer. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on ressort toujours la bonne vieille Toupie qui a du naître en Chine…
Encore, la Chine ?
Oui, il doit y avoir quelque chose comme 4000 ans…
Bon, la Toupie et la Terre, quel rapport si ce n’est de commencer par la lettre T ?
Elles ont un mouvement identique de rotation, l’une rappelant furieusement le mouvement universel de l’autre, sur son axe à l’équilibre presque parfait.
On peut dire parfait !
C’est vrai, ça se joue à rien…
Tout ça, c’est très bien, mais que deviennent mes saisons et leurs différences ?
C’est une question d’inertie. Il y a deux solstices : d’été et d’hiver. Dans notre calendrier – le grégorien – ils se situent le 21 juin et le 21 décembre. Ou le 20 et le 22, suivant de légers mouvements de notre axe de rotation terrestre…
Vous venez de dire que…
Ne nous noyons pas dans les chiffres, mon cher Jefékoa. Retenons la notion de parfait…
D’accord. D’ailleurs, ça ne change rien au principe. Le soleil est la référence puisque ce sont ses rayons qui viennent toucher l’atmosphère, avant de nous toucher. Son réchauffement est variable, dans sa durée, lorsqu’il nous atteint. C’est à dire que, par rapport aux solstices, il est à son ensoleillement maximal ou minimal les 21 des mois de juin et décembre. On considère alors, que ces maxima et minima se situent à leur paroxysme mi-juillet et mi-janvier. Les températures la plus haute, puis la plus basse, nous les ressentirons, de cette façon, avec un écart d’environ trois semaines…
Heu, oui, bien sûr…
Donc en ce jour, 5 décembre, nous sommes au tout début de l’hiver, puisque la saison, en météorologie, ramenée au calcul que j’ai tenté de vous expliquer, s’étire en réalité du 1er décembre au 28 – ou 29 – février… Le 1er juin sera le premier jour de l’été qui se terminera le 31 août. Le reste étant calculé en conséquence…
Vous ne m’en voudrez, j’ai un peu mal à la tête. Mais merci, c’était super !