Cyclones, typhons, tornades, inondations, éboulements, effondrements de falaises et le reste. Le tout, puissance 5…
Ce qui veut dire ?
Intensité accrue, démultiplication des événements naturels, passée de 1 à 5 sur les cinquante dernières années.
Ah, la fin des années 60 et le tout début des 70 ! “C’était bien” comme l’a si finement écrit ce cher Jean d’O…
L’insouciance à son paroxysme…
C’est ça, jusqu’à l’avénement du premier choc pétrolier, qui claque la porte au nez de la parenthèse, dès octobre 73 !
Oui mais là, en tout cas, en France, on part sur des problèmes autres de réforme du Pays, de démarrage marquant du chômage, de déséquilibre économique, exacerbé sur les années 80 etc. Le souci du dérèglement climatique est loin d’être réel dans l’esprit des français, à ce moment là…
Le regard en arrière montre un frissonnement sur le sujet, avec les conclusions du Club de Rome qui alertent sur un constat de début d’épuisement des ressources de matières premières en 70, avant qu’en 72, pour la première fois, les Nations Unies placent l’écologie en préoccupation majeure au niveau international. Et, on connait la suite avec la création du GIEC en 88, le Sommet de la Terre de Rio en 92, Tokyo et son Protocole en 97, etc. jusqu’à aujourd’hui, époque de haute pression sur le sujet…
On voit que les États ont commencé à prendre conscience sérieusement du problème, mais on sait aussi, qu’il n’y a pas eu de la part de la plupart d’entre eux, de réaction évidente visible, encore moins de décisions draconiennes, en particulier sur la réduction des gaz à effet de serre.
Il n’y a surtout pas eu sur la lancée, de décisions communes, compactes, partagées au niveau par exemple de chaque continent. Ce n’était pas un exemple pour les populations. La fin du XXème siècle, tenait plus du sourire en coin que de la prise en compte sérieuse, résolue, de l’ampleur du phénomène !
En fait, il me semble qu’il y avait reconnaissance de l’ampleur du phénomène au plan personnel et, une sous-estimation en Société. La crainte de paraître ridicule en en parlant sérieusement, alors qu’au fond de soi, l’inquiétude pouvait être réelle. En tout cas, dans nos Sociétés démocratiques. Parce que, dans les Pays dits “pauvres” à l’époque, la prise de conscience était déjà criante.
N’oublions pas que l’effet est planétaire ! Et il est sûr que l’hémisphère sud par exemple, a été touché très tôt et plus intensément par des événements tels que les tempêtes, plus nombreuses et puissantes. L’Asie est la première en grande souffrance avec le Risque naturel.
Plus rien, plus personne n’y échappe. Même plus l’Antartique. La goutte d’eau du XX ème siècle, devient lame de fond au XXI ème…