Mais, au final, la Prévention, et si on la décomposait, ce serait quoi ?
Ce serait une liste de courses à faire, un énoncé de réalisations à accomplir, un inventaire de l’existant sur le risque majeur concerné…
Oui, ce sont des bases, toutefois on peut aussi établir comme un mémoire, quelque chose qui tiendrait autant du rapport que de la projection, non ?
J’aime l’idée. Je suppose qu’il s’agirait de s’appuyer sur un état des lieux de ce que nous avons à prendre en considération comme contenu d’information existant, puis sur la recherche qui amènerait ou renforcerait la connaissance, afin de passer à l’observation, pour basculer dans la conception d’un schéma de suivi de l’évolution dynamique ou statique, du risque lorsqu’il est connu…
On peut aussi peut-être, s’avancer sur une esquisse de Réalisation d’un risque, actuellement inconnu, non pas potentiel, mais plausible.
C’est déjà beaucoup plus délicat, mais pourquoi pas ? Par contre, il faudrait établir un relevé de signes annonciateurs crédibles, susceptibles de déclencher une telle approche. Mais, revenons sur ce qui nous semble fiable, un contenu du déroulé factuel amenant à un véritable canevas possible de Prévention. Au delà du PPR établi par ailleurs, on devra trouver l’identité du risque, ce qui veut dire qu’essentiellement au vu du public, il faudra l’appeler par son nom et non tourner autour, il faudra aller le chercher aussi loin que possible et non simplement l’effleurer, il faudra le sortir de sa torpeur pour, à terme, le réduire…
Si possible !
Oui, si possible. Ce que je veux dire, c’est qu’il faut être clair vis à vis de chacun, en dénonçant un risque majeur ouvertement, plutôt qu’engager, comme il arrive parfois, un combat en sous main, dont on ne saurait que peu de choses sur ce qu’il y a lieu de faire, et surtout, de ce qui est fait ou pas fait. Combien de combats mal menés, n’ont pas permis une réussite finale ? Dénoncés par la suite, ils ont été jetés à la vindicte populaire ou autre, comme étant autant de vices cachés. L’exemple le plus criant actuellement, est certainement celui des inondations soudaines, événements typiques montrant après-coup, soit une insuffisance de préparation défensive réelle en amont, soit une sous estimation coupable des potentialités du risque concerné. Soit, un presque non-dit, généralement par peur d’effrayer, soit une dénonciation montée de toute pièce ! Soyons au plus près, dans la vérité.
Bien sûr ! Par contre, où placer le curseur, quand il faut mobiliser ? Sans faire peur…
Piégeux !