Écoutez plutôt ça : « Le monde réel a ses bornes, le monde imaginaire est infini. Ne pouvant élargir l’un, rétrécissons l’autre car, c’est de leur différence que naissent toutes les peines qui nous rendent malheureux ». Jean-Jacques ne s’appelait pas Rousseau pour rien, quelle pertinence !
Mon cher Hon’Sépa, je suppose que vous voulez ramener cette judicieuse citation au Risque Majeur et que vous avez envie de vous exprimer sur le sujet ?
Évidemment ! Je suis curieux et, je l’avoue, assez tristoun, du peu de réception des gens au Risque Majeur. On croirait qu’il faut qu’ils soient frappés pour se rendre compte, après-coup, qu’il y avait peut-être quelque chose à faire, avant.
D’où l’appel à Rousseau pour vous aider à faire passer le message…
Entamer une réflexion qui sera susceptible d’amener une réaction ?
Je prends un exemple tout simple : si nous côtoyons quotidiennement un Risque qui, à un moment ou à un autre de notre vie, nous a été signalé et présenté comme pouvant devenir…
Tout de suite ou maintenant…
Pas forcément, justement ! Il est là, il reste Risque. Donc, il n’est rien. Par contre, avant qu’il ne devienne Événement, prompt à se réaliser, il me semble judicieux d’au moins en savoir plus sur ce qu’il est réellement, de façon à l’aborder au mieux, non ?
Vous voulez donc dire que, chacun face à ce type de situation, reste dans l’imaginaire et que, de cette façon, ce même « chacun » rêve, plane, y croit sans y croire ou pas du tout et que, refusant de prendre conscience de la réalité, il ou elle se met tout(e) seul(e), dans la négation du toujours possible…
Et en nous rappelant Rousseau, on peut parfaitement penser que « chacun » sera en mesure de réagir.
Pourquoi pas ? Bien mesurer les bornes de notre morceau de monde réel, pour arrêter de mal imaginer et, ainsi, bien se préparer…
En tout cas, votre mérite est d’alerter.
Osons croire que cette réflexion puisse permettre au plus grand nombre de passer en mode réactif !
On ne le dira jamais assez…