Alors, mon cher Gipeurien, comment se passent les vacances ?
Heu… Bien, bien… Bon, on sait qu’après ce qu’on a connu, difficile de faire totalement l’impasse… mais, d’un autre côté, comme on ne peut rien faire ! Dans ma famille, certains se privent de toute sortie, d’autres font absolument l’inverse, l’esprit libre, quant aux derniers, ils font semblant, c’est à dire qu’ils font en restant tendus. De toute façon, les vacances, maintenant, c’est une fausse parenthèse : le quotidien se déplace géographiquement, c’est tout.
Sauf à aller dans des endroits improbables, d’ailleurs souvent les plus propices à une réflexion qui, à terme, peut amener à des changements de comportement et d’abord, de vision. La réflexion entraînera la vision qui, elle-même, amènera à un changement de comportement…
Oui, dites-moi, Jefékoa, tout cela, c’est bien gentil, mais chacun, soit ne peut pas, soit ne sait pas, soit ne veut pas, remettre en cause quoique ce soit de son parcours de vie…
C’est vrai, Hon’sépa. Simplement, tout se fait dans le temps. Mais, l’évolution peut prendre des formes diverses. Ce peut être, effectivement, une simple prise de conscience de ce que chacun peut faire dans sa propre attitude, devant le saisissement de ces derniers mois, appelé à perdurer. Comme on peut assister à un bouleversement drastique de son mode de vie habituel qui, ramené au quotidien, va déclencher une série de remises en cause ou de décisions, destinées à gérer différemment, son présent. L’un, tout autant que l’autre, auront, au final un impact sur son avenir.
Mais à quoi ça sert, puisqu’on sait qu’on en a pour des années de guerre ?
Justement, à situation nouvelle, adaptation pour un fonctionnement autre !
C’est sûr qu’une évolution personnelle peut s’avérer positive pour soi, mais aura aussi valeur d’entraînement pour les autres.
Comme quoi, les vacances, c’est sans doute aussi un temps fort du questionnement intérieur. Un moment privilégié avec soi !