Liberté ! un des plus beaux mots de notre langue française…
Ça claque !
Qu’est-ce qu’on peut l’entendre, en ce moment : « enfin, libres ! », « la liberté retrouvée », « on va pouvoir faire tout ce qu’on veut » ! Ben, tiens…
Avouez tout de même que, pour la plupart d’entre nous, un pas énorme vient d’être franchi, par les autorités !
Sans conteste. Simplement, regardons le contexte…
Ah, il n’a pas pu s’empêcher !
Mais, regardez : pris par l’euphorie, beaucoup de nos concitoyens crient ou hurlent « Liberté, liberté chérie »…
Ou le pensent tout bas, parce que ceux-là savent que la route est encore longue et que le moment n’est toujours pas celui de lâcher totalement les freins. Et puis, dans le mot liberté, ils savent mettre les bons ingrédients…
Oui, ils ne confondent pas liberté et foutoir, pour ne pas dire autre chose !
Il faudrait peut-être avoir une pensée particulière pour nos amis franciliens, guyanais et mahorais, qui, eux sont maintenant d’une couleur oranger, alors que le reste du territoire national est vert. Et eux, malgré les avancées, n’ont pas lieu de crier : « Liberté ». Je crois, qu’en fait, c’est toujours pareil : regardons cette part de français que l’on n’entend pas, je parle du bruit, mais que l’on entend tout de même et, heureusement, je parle du message qu’ils envoient…
Ce ne sont pas, ceux qui savent, qui affirment, ceux qui crient le plus fort, ceux qui pètent un plomb. Ce sont ceux qui réfléchissent, qui posent les bonnes questions, qui sont dans l’humilité, devant ce qui nous arrive. Ils ne jouent pas les fanfarons, ils ne friment pas…
Et vous savez pourquoi, je suppose…
Vous venez d’employer les verbes savoir et supposer. Eh, bien, je suppose d’une part, qu’ils sont raisonnables et, à ce titre, parfaitement conscients de ce qu’est la situation, sachant que la partie n’est pas totalement gagnée, confiants et, en même temps, résignés. Aussi, quelque part, nombre d’entre eux ont peur…
Toujours ?
Pensez donc, évidemment ! L’humain a tendance à vite oublier, mais, là, il est vrai que nous sortons d’une période de drames aigus et les esprits, mais aussi, certains corps sont marqués. Par le Covid, lui-même, aussi par les coups, par la fatigue, par la tension, etc. Des maux divers, tous conséquence directe ou indirecte de la pandémie…
Il est vrai que, les chiffres quotidiens, les images de chaque jour, les réactions des uns, des autres, les pensées pour les uns, pour les autres, les initiatives…
Les silences…
Quel vécu ! Gardons le positif et continuons…
Avec prudence !