Bizarre, votre titre… Manchester city united… Ou c’est Manchester City ou c’est Manchester United !
Je ne parle pas football, Hon’Sépa. Pas le coeur… J’évoque le contrecoup chez les mancuniens, après l’attentat. Je veux parler de la ville de Manchester unie, après l’horreur. Je fais un « françaisisme » ! C’est ma façon d’exprimer ce vide odieux qui nous habite, nous également, une fois de plus…
C’est tellement vrai. Mais que dire de plus, encore et encore ? À chaque fois tant d’horreur ainsi exposée au vu de tous. Tant de douleur ressentie à différents degrés, certes, mais que chacun, à son niveau, éprouve. Tant de colère, aussi, contre cette nébuleuse, contre un obscurantisme étendu au plus profond de la Société. Il la pénètre et étire sa haine, sa monstruosité, au travers de canaux constitués de grappes humaines soumises à la parole d’êtres infectes qui restent inlassablement à poursuivre, réduire, voire éliminer. Ils ne sont pas qu’en Syrie, en Irak, en Lybie ou ailleurs en Afrique, Asie, Amérique, Australie. Ils sont aussi chez nous, proches de certaines mosquées, dans nos rues, en prison, dans nos campagnes ou ailleurs. Ce qui était, peut-être – je dis bien peut-être – maîtrisable il y a vingt ou vingt cinq ans, ne l’est plus aujourd’hui. On connaissait des meneurs, on savait où pouvoir les localiser. Je crois me souvenir de responsables politiques, policiers, juridiques, des journalistes aussi, ne disant pas autre chose. Dans ces années, nos États n’ont-ils pas failli, par un trop plein de sous estimation du phénomène naissant ? Par incrédulité ?
De l’incrédulité… un État ?
Un État, hormis un système de pensée, une organisation, des outils, c’est avant tout des femmes et des hommes, non ? Sans jugement – surtout ! – de ma part, on sait ce que sont les idées, les choix, les décisions de l’Homme, dans certains cas. L’erreur, à quelque niveau qu’elle se situe, est toujours possible. Après, y a-t-il lieu de condamner ou pas , à chacun d’en décider.
Ou à la Justice ?
Si une faute grave est reconnue, certainement. Grave, dans un sens plein… Toujours est-il que, maintenant, ces chefs dits islamistes, leurs petits chefs, leurs adeptes et les loosers (dixit Trump…) qu’ils inspirent, sont éparpillés un peu partout. Nombre d’entre eux sont connus des différents services mondiaux qui les pourchassent. Ils sont suivis… Mais nos Démocraties ont des lois. Elles ne permettent pas tout, encore moins n’importe quoi… Contre ces individus, on voudrait être dictature. Une dictature ne s’embarrasse pas de questionnements moraux, religieux, simplement humains. Nous si, heureusement pour le peuple que nous formons ! Un gros travail à rebours a été entrepris par nos différents gouvernements, depuis. L’actuel va poursuivre l’effort qu’il soit militaire, policier, juridique, sans oublier culturel (l’éducation, la connaissance, l’accompagnement). Ceux à venir continueront. En attendant, l’éradication totale de cette hydre n’est pas pour demain…
Il nous faut le répéter sans cesse : le « plus jamais ça » reste, pour des années et des années encore, réellement dérisoire.