Ne rien lâcher, jamais…
C’est sûr qu’à partir du moment où l’on a décidé de faire face à notre risque majeur, où l’on a choisi le volontarisme comme partenaire d’approche, de suivi, de contact on ne peut qu’être persévérant dans cette mission que l’on s’est soi-même fixée. Il s’agit seulement de définir, ce que pourrait être notre angle d’attaque…
On peut se dire : persévérer c’est bien, mais sur quelle ligne persévérer, en ce qui concerne notre risque majeur…
Le point commun fort de tous les risques majeurs, c’est lequel ?
Alors là ? Et quand je pense que c’est effectivement la première question à traiter, si l’on veut gérer tout type de situation ?
Tout type, c’est ambitieux…
Mais, c’est pourtant l’objectif à se fixer. Quel acte va nous y mener et, surtout, le porter loin, longuement ?
La peur ?
Non, je ne crois pas. D’abord, je parlerais “des peurs” et, de toute façon, la peur est la conséquence de quelque chose. Non, il s’agirait plutôt d’un élément directif comme l’assimilation…
On se rapproche là ! Dans cette optique, on serait sur la définition, la connaissance, la valeur…
Vous parlez d’optique : que diriez-vous du regard ?
Le regard. J’aime bien le regard. On y trouve, la profondeur, la vision, la vue d’ensemble…
La projection, oui, on se projette, on enveloppe, on évolue. C’est tout ça, par le regard…
Et je pense qu’on ausculte tout type de risque, de cette façon : le regard que l’on porte sur…
Et qui donne un sens à notre point de départ, la persévérance. Parce que le regard peut porter loin. Il vise, il détaille, surveille, accompagne, gère, accomplit…
De fait, il remplit une mission ! Son rôle est multiple. Il établit un constat, donc fixe régulièrement, un état des lieux. L’observation, un de ses points forts, prend le relais. De cette manière, il voit ce qu’on peut faire, comment le faire…
Ce qui permet à la persévérance d’exister, de pleinement s’accomplir, voire, se renouveler et, ainsi, durer.
Par le coup d’oeil…
L’oeil, son maître d’oeuvre…
Ou d’ouvrage ?
Les deux, bien sûr…