Tout est bon : la vidéo dans les manifs, une nouvelle amusette pour Gilet Jaune en mal de vedettariat !
C’est votre point de vue. Moi, je crois plutôt que leurs vidéos sont autant de traces de vérité, à prendre en considération par tous, femmes et hommes de justice inclus…
Parce que pour vous, ce n’est, par exemple, que justice de montrer ou plutôt, tenter de faire croire qu’il n’y a que des flics, tous petites frappes en charge de taper sur le bon citoyen qui n’a rien fait ?
Disons, que le premier arrivé sur les réseaux sociaux, avec son image forte bien visible et pas toujours bien commentée, à une avance sérieuse sur l’ensemble de ceux qui veulent faire le buzz. Sauf que, jouer de l’image, c’est un art. On fait très vite dire tout et son contraire à une image. L’affaire – puisque c’en est une – de la Pitié Salpêtrière est aujourd’hui la démonstration parfaite. On passe de la notion d’attaque à celle de protection. Le grand écart. Ce qui permet aux politiques de tout bord d’aussitôt démolir un ministre, sans l’ombre d’une preuve et, à des manifestants, trois jours après l’événement, de se dédouaner de toute envie d’en découdre… À chacun son point de vue, à chacun sa vérité. Et pendant ce temps, la majorité du peuple, qui n’est pas jaune…
Oui, petit rappel, les gilets jaunes constituent une minorité et, à ce titre, ne peuvent se targuer d’être le peuple, à eux seuls, soyons justes !
… se lasse, de cette situation qui n’en finit pas, voire se détourne de ce que beaucoup ont soutenu au départ. Faut-il rappeler que le type d’image dont nous parlons, montre des êtres humains. Dans les cas présents, ce n’est pas du cinéma ou une série télé. Ce sont des scènes de vie, la vraie vie, celle que vous et moi, tout comme nos internautes, connaissent, jour après jour. Ce sont des images d’êtres humains qui agissent ou réagissent en tant que femmes et hommes responsables ou irresponsables, soyons clairs. Qui sommes-nous pour juger, trancher, condamner ? Sur une image qui prête le plus souvent à interprétation. Action/réaction, constamment. Plus de temps pour la réflexion, source de la sagesse. Plus de temps pour l’intelligence du silence, moment nécessaire, aussi court soit-il. Plus de place pour la sérénité. Toute cette agitation, ces faux semblants, ces certitudes assénées par celle ou celui qui aura la plus grande gueule et la plus rapide. Mais, à quoi ça rime ?
Le monde veut cela, la société fabrique cela…
Et qui constitue le monde, la société ?
La femme et l’homme…
Ou l’inverse, pour faire plaisir aux machos !
Voyez où on en arrive : de la vidéo à la société. La première, témoin du contenu de la seconde…
Ou voyeur du contenu de la seconde, c’est selon. À chacun sa conscience…
Arrêt sur image !