Là où vous voulez vivre, pire, là où vous vivez, vous apprenez qu’un risque majeur habite dans votre sous sol ou à deux pas de chez vous ou plus loin, toujours est-il qu’il est bel et bien présent…

Chacun je pense, est d’ores et déjà conscient que, quelque soit l’endroit où il se trouve, le risque, un risque majeur a minima, fragilise le lieu. Je ne parle pas du Risque Majeur dans sa représentation générique, je parle du risque majeur local ou plus, qui existe, dont on sait qu’il peut être redoutable. Quel qu’il soit, naturel, technologique, imprévu, on le sait on le sent, on ne peut pas être indifférent à la possibilité de son existence.

Face à un risque majeur – d’autant plus, s’il est connu – quand le réalisme l’emporte sur toute autre considération de la pensée, de l’imagination, c’est quelque chose comme l’annonce d’une maladie, de celles que l’on dit incurables et qui, pourtant, ne vous emportent pas obligatoirement. L’annonce tombe, le blocage de tout votre être vous saisit, avant que pas à pas, l’esprit ne reprenne la main, que le corps l’accompagne et qu’ensemble, ils décident de s’engager, dans ce qui devient leur combat. Parce que se battre, est la seule issue à envisager, vous en êtes convaincu…

Les sensations de ces moments de Prise de Conscience – on y est, c’est elle qui se met en mouvement – sont ce qui va diriger, mener, le combat…

Vous me faites penser à la première étape de l’humain, chez qui la petite enfance est la période cruciale de sa vie…

Sauf, qu’il ne le sait pas !

Le risque majeur, mon, ton, son, notre, votre, leur risque majeur devient l’ennemi…

Numéro 1 !

Si j’adhère à la proposition, je laisse néanmoins l’ordre dans la numérotation appartenir à chacune et chacun. Par contre, lors de l’annonce, un point est commun : les sensations sont fortes. Elles aussi tracent une voie, successivement et/ou en même temps empruntée comme par un entrechoc en continu, celui du saisissement de l’effet d’annonce, la part du vrai, du faux, le doute, la conviction, l’ampleur de la réalisation du fait, l’envie de le minimiser, le réalisme pour tenter absolument de le deviner, le forger, avant, plus tard de l’admettre, avant, beaucoup plus tard de décider de s’organiser, d’organiser, puis de choisir et fourbir ses armes, à la veille de l’entame de la bataille…

De la préparation individuelle !

Qui n’exclut pas pour autant, la collective… 

 

 

 

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