Soyons volontaristes…

Bel engagement !

Ce mot me fait penser aux partisans. Deux mots jumeaux, tant ils sont en proximité avec la lutte, le combat : la volonté d’y aller. Vous l’aurez compris, je fais référence au Chant des partisans quand en 1943, Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon, écrivirent ces paroles de fraternité sur une musique d’Anna Marly, chanteuse française, née russe. Mais, je nous égare…

Non. Cette période, symbole s’il en était, du courage, de la conscience pour certains, de l’inconscience pour d’autres, de la détermination commune en tout cas, construite sur la factualité du moment, à savoir la montée du refus emmenée par la résistance. Je ne dirai pas que c’est pareil, mais la résistance au risque majeur, n’est-ce pas également une démarche du refus ?

Sauf que là, l’ennemi est souvent, pour beaucoup une forme d’abstraction, parce que trop méconnu. Qui connaît réellement son risque majeur ? Qui ?

C’est ici qu’intervient d’abord la volonté, volonté de s’engager sur le chemin de la connaissance du fait “risque majeur”, avant, de poursuivre l’approche vers la conviction de pouvoir y faire opposition. Cette double étape de décision étant acquise, on bascule sur la notion de volontarisme. Ce qui veut dire que, jour après jour, mois après mois, on se prépare et on entretient avec obstination, l’idée d’être prêt pour le jour J. Celui de la Réalisation du Risque, s’il doit se présenter.

Il ne faut rien lâcher. Le risque majeur, quel qu’il soit vit autour de nous. Il rôde, sournois ou visible, il est dans les parages. Je ne veux pas faire peur, je veux uniquement sensibiliser tout un chacun…

Ce n’est pas la question de faire peur, c’est celle de prévenir, de rappeler que l’humain est dépendant, au-delà de sa propre responsabilité, de la nature, de la technologie, des autres, ses congénères, et, mais oui, parfois de lui-même…

De lui-même ?

Ce que l’on appelle pudiquement un accident qui se transforme en carambolage, un faux pas en montagne qui déclenche une avalanche, une erreur, une fausse manip qui amène une explosion, une arrivée soudaine d’eau ou autre, d’où parfois peut provenir l’origine ? Il peut bien malheureusement arriver que ce soit de qui, pas de quoi…

Alors, que dire de l’attentat ?

Ce n’est plus un accident !

Oui, mais ce n’est pas la nature ou l’usine du coin qui va le perpétrer…

D’où, la vigilance, la préparation, l’intérêt porté au sujet Risque Majeur…

Donc, on fait quoi ?

Eh bien, dans la mesure du possible évidemment, soyons “au plus prêt” de l’événement.

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